Les membres du Conseil de la Nation, au terme de deux jours de débats en plénière, ont voté jeudi à la majorité le projet de loi de finance 2021, lors d'une séance plénière présidée par le président par intérim, Salah Goudjil.
Un débat au cours duquel ils ont mis en relief l'impacte négatif de la crise sanitaire sur l'activité économique, demandant au Gouvernement la mise en application des recommandations de la Conférence sur la nouvelle stratégie économique du pays.
Face à la réduction des moyens financiers de l'Algérie, les sénateurs ont également demandé au gouvernement la mise en place d'une "cartographie nationale" qui permettrait de cibler les catégories sociales éligibles aux subventions.
En tout, 120 sénateurs ont voté en faveur du projet contre un seul qui s'est abstenu lors de la séance de vote à main levée, en présence du ministre des Finances, Aymen Benabderahmane, qui a porté ce projet, marqué du sceau de la rigueur drastique, du fait des contraintes financières que connait le pays.
Votée par les deux chambres du parlement, la loi de finance 2021 attend désormais sa signature par le président de la République, au cours de la traditionnelle cérémonie protocolaire en fin d'année, à laquelle seront présents tous les membres du Gouvernement, puis sa publication dans le journal officielle pour entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2021.