La Ligue de Football Professionnel (LFP) a finalement cédé devant la pression des présidents de clubs qui réclamaient le report du coup d'envoi du championnat professionnel de ligues 1 et 2 de la saison 2012-2013.
La première journée du championnat aura lieu les 14 et 15 septembre, au lieu des 7 (aujourd'hui) et 11 du même mois, a annoncé la LFP qui précise que la ligue 1 entamera la compétition le 15, alors que la première journée de la ligue 2 est programmée pour le 14 septembre.
Pour la LFP qui a souligné que cette décision a été prise à la demande des clubs, "cette décision est motivée par la nécessité de permettre aux clubs d'aborder la compétition à chances égales et dans les meilleures conditions".
Il est cependant précisé que la date initiale du match avancé entre l'ASO Chlef et l'USM Bel Abbes a été maintenue à la date du 7 septembre, soit ce soir à 20h30.
"A l’exception de ces modifications, le calendrier reste inchangé", précise la LFP qui a par ailleurs annoncé la date du 18 septembre pour la deuxième journée des ligues 1 et 2.
Cette décision de report est intervenue suite à la menace de boycott du championnat brandie par les présidents des clubs regroupés au sein du Forum des Clubs Professionnels (FCP) qui revendiquaient du temps pour pouvoir retirer les licences de leurs joueurs.
Ils n'ont pas manqué par ailleurs de dénoncer les lenteurs dans l'application du professionnalisme, particulièrement les mesures qui devaient l'accompagner, selon la décision du président Bouteflika, comme le souligne le président du forum Abdelkrim Yahla qui affirme que "l'article 715 bis qui met tous les clubs en position de faillite n'a pas été révisé et l'aide des entreprises aux clubs doit être généralisée".
L'arrivée de Sonatrach et ses filiales pour aider quatre clubs n'a pas été du goût des responsables des autres clubs de ligues 1 et 2 qui réclament aussi leur part d'aide de l'Etat, par le biais d'entreprises publiques. Entre temps, les présidents de clubs poursuivent leur gestion qui ne répond à aucune norme économique et qui met surtout leurs propres clubs dans la précarité totale.