A l’ordre du jour, une feuille de route à tracer pour lever tous les obstacles à la tenue des élections générales dans leur délai prévu au mois de décembre prochain et qui revêtent une importance capitale pour un pays déchiré par la guerre civile depuis dix ans, maintenant.
Le conclave planchera sur deux jours sur les meilleures conditions à mettre en œuvre pour la réussite du rendez-vous électoral et l’instauration d’une paix durable.
Il verra la participation des ministres des affaires étrangères de la Libye, de la Tunisie, de l'Egypte, du Soudan, du Niger, du Tchad et de la République du Congo et, également, le SG de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, le Commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l'Union africaine, Bankole Adeoye ainsi que l'envoyé spécial du SG de l'ONU pour la Libye, Jan Kubis.
Le maître de cérémonie, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a eu déjà à lancer les débats depuis hier dimanche, en s’entretenant avec ses deux homologues tunisien et congolais, avant son tête à tête avec le représentant d’Antonio Guterres qui n’a pas manqué de souligner le caractère important d’une réunion «qui tombe à point nommé» et qui constitue «une étape cruciale dans le règlement de la crise libyenne», a-t-il estimé.
Il convient de rappeler que l’Algérie qui a fait siens les principes d’équidistance dans le conflit libyen, la non ingérence de parties étrangères, le dialogue inclusif et la solution pacifique dans le conflit libyen depuis ses débuts, voit se rallier à sa position, nombre de nations, dont celle des USA, qui y ont apporté bénédiction, récemment.