Après une dizaine de jours de grève, les magistrats ont décidé d'y mettre fin et de reprendre leurs activités.
La fin du boycott a été prise à la suite d'un accord entre les deux parties, syndicat des magistrats et ministère de la Justice. Ce dernier se serait engagé à ne poursuivre aucun magistrat ayant participé à la grève.
Le département de Belkacem Zeghmati examinera, cas par cas, tous les recours et contestations relatifs au dernier mouvement dans le corps des magistrats.
Les juges qui ne sont pas concernés par le mouvement, objet de la discorde, et qui ont boycotté le travail par solidarité avec leur collègues sont invités à rejoindre à partir de demain mercredi, leur poste de travail, ajoute le communiqué.
Expliquant que "la décision de reprise du travail est venue après des efforts soutenus et des médiations multiples auxquelles sont associées des personnalités nationales et des instances souveraines de l'Etat dans le but d'arriver à une issue juste et honorable de l'impasse dans laquelle se trouve depuis plus d'une semaine l'appareil judiciaire".