Malédiction ? Fatalité ?Exécrable atavisme ?

On a eu juste l’illusion que ‘’quelque chose achangé’’ dans ce pays promu à une nouvelle Algérie- apaisée, réconciliée,sereine- que la réalité-tumultueuse, sombre, voire psychopathique- le rattrape.

Après, qu’en amont, la bataille se termine, démontant l’édifice de l’empire de la prébende, de la malversation etde la corruption, l’on constate- effarés- qu’en aval, rien n’a changé- ou sipeu- Comme si la source restait profondément polluée.

Ainsi, si le gouvernement, pilotéepar un Président- quand bien même serait- il mal élu- tente vaille que vaille des’affranchir  des carcans odieux de lapratique des plus néfastes du pouvoir- et moraliser la vie citoyenne- lasociété continue de traîner ses tares comme un boulet de canon.

La rue- en effet-manque de peus’apparenter à une jungle.

Où le commerçant-véreux- dicte saloi. Confinant KR- c’est Kamel Rezig- à une guerre éternelle.

Où le fonctionnarisé reste toujoursembusqué, à l’affût de la moindre affaire sordide .

Où l’automobiliste- ‘’made in Algeria-réinvente le code routier, instaurant le stationnement anarchique. Au nez et àla barbe de la puissance publique.

Et pis, où ‘’la vermine de la société’’ faitdescente- pour la moindre broutille-sabre au clair et le juron plein la bouche.Terrifiant la Cité.

Claironne qui veut- ensuite- quel’Algérien garde toujours  la main sur lecœur. Et le sens de l’altruisme. Sauf- peut-être-quand il s’agit d’adopter laposture du m’as-tu-vu.

A bien se parler dans le blanc desyeux, les écuries d’Augias, c’est par ici !