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Le syndicaliste de Bouira retrouve son lycée

23-10-2013 13:51  Rafik Benasseur

Sage décision que vient de prendre le ministre de l’éducation nationale de réintégrer le syndicaliste du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST) de Bouira, Laïdi Mohamed.

Cette décision d’autoriser cet enseignant à reprendre ses cours a été confirmée aujourd’hui à l'APS par le chargé de la communication du syndicat, Messaoud Boudiba. Ce dernier précise que cette réintégration du syndicaliste a été prise lundi au niveau du ministère et a été communiquée à la direction de l’éducation de Bouira.

Le concerné qui risquait sa radiation du corps de l’Education a repris normalement son travail aujourd’hui mercredi dans son lycée d’origine d’où il a été licencié le 9 octobre dernier. Cette mesure est certainement de nature à amorcer une détente entre le CNAPEST et le ministère dont le bras de fer a provoqué une grève d’une dizaine de jours.

La réintégration de ce fameux Laid Mohamed confirme par ailleurs que le département de Baba Ahmed a pris la mesure de la grande mobilisation du CNAPEST qui a réussi à paralyser les lycées.

Pour rappel, le syndicat des enseignants présidé par Meziane Meriane a décidé la reprise des cours aujourd’hui même après que le ministère eut décidé au terme d’une séance de travail lundi avec les représentants du syndicat, d'examiner la plateforme des revendications qui lui a été soulevée.

Les deux parties se sont ainsi entendus à ce que les journées de grève ne soient pas défalquées des salaires des grévistes à condition qu'ils s'engagent à compenser les cours, a précisé M. Boudiba. Le CNAPEST par la voix de son responsable Meziane Meriane s’est ainsi engagé a élaborer un calendrier pour rattraper les cours perdus.

Rappelons que les enseignants ont déclenché le 7 octobre une grève pour revendiquer le règlement de certaines questions d'ordre socioprofessionnel dont la révision des statuts des travailleurs de l'Education, la réhabilitation des anciens enseignants exclus de la promotion, car ne disposant pas de diplôme universitaire, le dossier de la médecine du travail, le logement, la prime de zone qui est encore calculée sur le salaire de base de 2008 et la réintégration du syndicaliste licencié.

Tout est bien qui finit bien pour les élèves qui ont été pris en otages dans ce bras de fer entre les enseignants et la tutelle. Il a suffi que les deux parties se retrouvent en tête à tête pour qu’un terrain d’entente soit trouvé.



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