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Le prix littéraire Mohammed Dib sera décerné le 11 octobre à Tlemcen

28-09-2018 21:10  Amine Bouali

À l’issue d’une réunion du Conseil du prix littéraire Mohammed Dib qui vient de se tenir à Tlemcen, une «short list» -ou ultime sélection- pour l’attribution de ce prestigieux prix littéraire, qui en est à sixième édition, vient d’être rendue publique. Trois ouvrages, rédigés dans chacune des trois langues, arabe, tamazight et français, y figurent, soit 9 titres en tout.                       

Dans la catégorie langue arabe, ont été retenus les romans «L’homme étonné» de Ismaïl Birir (Éditions Hibr) «La saison du retour vers soi-même» de Badr-Eddine Khlifi (Éditions Lounja) et «Miroir amazigh» de Nadjat Dahmoune (Éditions  Anep). Dans la section langue tamazight, ont été sélectionnés les romans «Tazemmurt tcud s akal-is» de Belkacem Meghzouchene (Éditions Achab) «Tifawtin» de  Djedjiga Anaris et «Anza» de Fahim Messaoudene. Quant à la catégorie langue française, ont été sélectionnés les romans «1994» de Adlene Meddi (Éditions Barzakh), «Le roman de Pov’ cheveux» de Lynda Chouiten (Éditions Kalima) et «Débâcle» de Mohammed Sadoun (Éditions Casbah). L’une des surprises de cette dernière sélection est l’élimination du dernier roman «L’enfant de l’œuf» du célèbre écrivain Amin Zaoui 

«Beaucoup des livres reçus ont été d’un très bon niveau. Les choix ont donc été souvent assez difficiles» a déclaré, à l’issue de cette dernière sélection, Mme Sabeha Benmansour, universitaire et présidente de l’association «La Grande Maison», à l’origine de la création de ce prix Dib. L’avant dernière réunion du Conseil de ce prix littéraire, qui date du mois de juin dernier, avait délibéré en faveur de 7 candidatures en langue arabe, 3 auteurs en langue tamazight et 10 écrivains en langue française.             

Le  prix littéraire Mohammed Dib, doté de la coquette somme de 1 million de dinars, dans chacune des trois langues d’expression autorisées par le règlement du prix, est destiné à promouvoir la jeune écriture algérienne. Il récompense, en principe tous les deux ans (sauf cas de force majeure, telle l'absence de candidats crédibles, comme en 2015) soit un roman soit un recueil de nouvelles, rédigé en arabe, en tamazight et en français. Il sera décerné le 11 octobre prochain à Tlemcen, en présence de M. Azzedine Mihoubi, le ministre la Culture.                                                          

Rappelons que l'écrivain Kamel Daoud a obtenu ce prix en 2008. Les journalistes et auteurs Bouziane Benachour et Maachou Blidi ont été consacrés ex-aequo en 2011. En 2016, la jeune écrivaine de langue tamazight, Aouzelleg Louiza (décédée depuis) a été primée. Le jury de ce prix littéraire est présidé par l'écrivain et traducteur Mohammed Sari et le professeur Nadjat Khadda (de l'université de Montpellier) en est la présidente d’honneur. 

Lors de sa première édition en 2003, le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, avait remis lui-même la récompense au lauréat, Habib Ayoub, pour son recueil de nouvelles "C'était la guerre".



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