Le Premierministre, Ahmed Ouyahia, présentera, demain dimanche, son plan d’action auxdéputés.
Programme decrise ? Le Premier ministre n’aura, en tout cas, que cette seule noted’optimisme née d’un regain de vitalité, semblant tenace ces derniers jours, duprix du baril de pétrole qui se maintient à la barre des 55 dollars. Un augure quipourrait toujours inciter à des débats apaisés et sereins au sein de l’hémicycle.Sans plus, la volatilité des cours de l’or noir ne pouvant servir d’axefiable à toute vision de redressement.
Ouyahia,donc, interpellera l’APN sur la nécessité de suivre et cautionner son actionrendue impérieuse au regard de la conjoncture actuelle.
Fort de labénédiction du Président de la République qui l’a validé en Conseil desministres la semaine écoulée, il n’aura pas, vraisemblablement, de difficultés à avoir le quitusdes parlementaires dont la majorité constitue, de facto, l’alliance présidentielle.
Et c’estbien sur le volet économique, que le chef de l’Exécutif va concentrer son plaidoyer.
Dans safeuille de route, qui s’inscrit dans la poursuite de la mise en œuvre duprogramme, lancé en 2014, par le Président , il est prévu une série de mesuresvisant à améliorer la gouvernance financière du pays, en passant par lamodernisation de l'administration des finances, du secteur bancaire et dumarché financier, dont notamment une nouvelle mesure qui consiste au recoursexceptionnel et transitoire au financement non conventionnel destinéexclusivement au budget d'investissement.
S’agissantde la finance publique, la démarche du gouvernement tend à promouvoir troisaxes essentiels, à savoir la maîtrise de la dépense publique, l'amélioration dela collecte des ressources fiscales ordinaires, ainsi que l'amélioration de lagestion du domaine public de l'Etat.
Ainsi, prévoit-onencore, plusieurs réformes se déclinent à travers une réforme del'administration fiscale pour améliorer les recouvrements, la mise en place dela fiscalité locale, une gestion pluriannuelle du budget de l'Etat, unerationalisation des dépenses publiques limitant au maximum les dépenses defonctionnement et une réforme de la politique des subventions publiques.
A releverque pour ce qui est du recours au financement non conventionnel, il sera dédiéexclusivement vers le budget d'investissement de l'Etat et non pas vers lesdépenses de fonctionnement.
Egalement, l'améliorationde l'environnement des affaires et la facilitation des investissementsproductifs des biens et services ressortent comme des priorités du pland'action d’Ouyahia et ce afin de maintenir la dynamique de la croissance et laprogression dans le développement des exportations hors secteur des hydrocarbures.