Très bonne nouvelle pour les pays producteurs de pétrole, les cours du pétrole remontaient ce vendredi en fin d'échanges européens et finissaient la semaine à l'équilibre à la veille d'une nouvelle réunion des pays producteurs de pétrole.
Vers 17H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 54,16 dollar sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 27 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WITI) pour le contrat de janvier gagnait 66 cents à 51,50 dollars.
) pour le contrat de janvier gagnait 66 cents à 51,50 dollars.
Les cours de l'or noir ont oscillé au fil de la semaine pour finir en très léger retrait par rapport à la clôture de vendredi dernier, quand le Brent était à 54,46 et le WTI à 51,68 dollars le baril.
Après la hausse des cours liée à l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) annoncé la semaine dernière par le cartel, qui devrait limiter sa production quotidienne de pétrole de 1,2 million de barils, les marchés cherchaient désormais à évaluer les chances d'application de cet accord.
L'OPEP a notamment annoncé que d'autres producteurs se joindraient à l'effort de ses membres, en réduisant leur production de 600.000 barils par jour.
"La position officielle de la Russie la devrait être connue ce week-end, et cela devrait accroître la volatilité lundi", a pour sa part souligné Olivier Jakob, de Petromatrix.
La Russie, un des plus importants producteurs de pétrole du monde, a affirmé qu'elle se joindrait à l'OPEP et abaisserait sa production de 300.000 barils par jour, mais la question de savoir sur quels niveaux cette baisse serait calculée restait ouverte.(Avec agences)