Le MSP s’est réuni samedi en bureau national, présidé par Abdelmadjid Menasra, pour examiner la situation politique nationale, selon un communiqué mis en ligne sur la page officielle du parti.
Le communiqué est exclusivement consacré au dernier changement du gouvernement qualifié de « coup d’état à blanc contre Abdelmadjid Tebboune et son gouvernement adopté par la majorité des députes"
Le parti islamiste BCBG estime que le départ de Tebboune et son remplacement par Ahmed Ouyahia consacre « l’influence mais surtout la main- mise des hommes d’affaires sur la décision souveraine de l’Algérie »
L’instance exécutive du MSP voit aussi dans ce qui s’est produit le signe d’un « cafouillage du système qui a perdu son équilibre en versant dans des pratiques déplorables, signe de la déliquescence de l’état contre laquelle ont mis en garde les observateurs politiques et le MSP »
L’instance exécutive du MSP fait le lien entre les derniers développements de la scène politique à la présidentielle de 2019, considérant que « la concurrence pour le pouvoir se transforme en conflit ouvert » entre les clans ; ce qui est de nature, est-il ajouté dans le communiqué « à mettre en danger la stabilité du pays dans un contexte régional miné »
Le MSP voit enfin dans ce qui arrive à l'"étage supérieur du pouvoir la main de l’étranger »pour influencer la décision souveraine de l’Algérie », ajoutant que ces « derrives sont la conséquence logique de la fatalité des fraudes électorales successives qui ont usurpé la volonté populaire.