Dans le volet financier de son intervention,Ahmed Ouyahia a défendu becs et ongles le recours au moyens de financement nonconventionnel, indiquant qu’il se trouve actuellement dans l’impossibilité de communiquer« le chiffre précis des besoins à couvrir par ce moyen. »
En revanche, il assure que tout l’argentqui sera mobilisé ira dans l’investissement et pas dans les dépenses defonctionnement de l’Etat.
L’intervenant est revenu aussisur la « Haute instance indépendante » qui sera chargée du suivi dela mise en œuvre du financement conventionnel, rappelant qu’elle sera biencréée par décret présidentiel, lequel sera aussi une feuille de route desréformes économiques et financières structurelles.
Ouyahia indiquera également queles réserves en or de l’Algérie sont estimées à six milliards de dollars, que lepays les doit à Kaid Ahmed, ex ministre des finances, au lendemain de l’indépendance.
Ouyhaia annoncera aussi l’instaurationde l’impôt sur les fortunes (ISF), expliquant que 90% des citoyens en serontexempts.
Au sujet des retraites, Ouyahia s’estmontré rassurant, promettant aux retraités et à leur ayant-droits que l’Etatalgérien prendra ses responsabilités pour continuer à verser régulièrement lespensions.
Mais il annonce une réforme desretraites, imputant au système actuel, qui permet une retraite sans conditionsd’âge, « une hémorragie en argent et en ressources humaines. »
Concernant l’instauration d’unetaxe pour les citoyens qui voyagent, elle ne sera appliquée ni cette année ni l’annéeprochaine, a-t-il annoncé.