La guéguerre reprend de plus belle entre le Ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et la FAF. Pour être plus concis, entre El Hadi Ould Ali et Mohamed Raouraoua. Eléments de compréhension : dans la foulée des déclarations répétées du responsable du MJS, fustigeant les bilans des fédérations défaillantes, dont la FAF, et leur demandant des comptes à rendre, le président de la FAF réplique par le biais d’une sortie intempestive sur le plateau TV d’une chaîne privée, de Mani Saâda, expert- FAF et néanmoins membre du Conseil d’administration de la LFP.
Ce dernier, et dans un style plus populiste que responsable a publiquement fait état d’un prêt de 70 milliards DA et d’un véhicule que la FAF aurait consenti au MJS « qui traversait une crise financière et qui ne parvenait pas à répondre aux subventions demandées par les fédérations » selon ses dires.
En d’autres termes, un ministère de la République réduit au rang peu glorieux de «quémandeur d’obole» auprès de la richissime FAF de Mohamed Raouraroua !
A cet effet, le département de Ould Ali s’est fendu aujourd’hui, d’un communiqué, qui s’est adossé sur l’orientation générale du MJS concernant le renouvellement statutaire des instances sportives, pour fustiger la sortie médiatique de Saâda dont les propos sont jugés «calomnieux, voire diffamatoires en direction d'une institution de l'Etat», selon les termes du communiqué. Des termes durs qui pourraient impliquer une action en justice. Le MJS fera-t-il le pas ?