AbdelhakimBélabed, ministre de l’Education, a réagi mardi à la grève des enseignants du primaire, non pas en apportant des réponsesaux revendications, mais en politisant le conflit, car accuse t-il « ily a des parties qui n’ont aucun lin avec le secteur de l’Education qui œuvrent àdiffuser du poison à travers les réseaux sociaux dans le but de semer ledésordre et la déstabilisation" dit-il.
« J’attendsdes enseignants qu’ils sont un bouclier protecteur de la nation pour que nous puissions traverser dans la sérénité et succès cettepériode sensible, pour que les élections se déroulent dans la sérénité ».
Soulignantle caractère « spontané » des slogans lancés lundi par les enseignantsgrévistes devant les Directions de l’éducation , Abdelkrim Bélabed, prône « ledialogue et le discours responsable » pour régler les problèmes et assurepar ailleurs que les grèves n’impacterontpas négativement la scolarité des élèves.
Pour rappel,les enseignants du cycle primaire, soutenus par leurs collègues du moyen et du secondaire, ont débrayé pour la quatrième fois lundi consécutif hier pour faire valoir des revendications socioprofessionnelles,notamment la révision du statut particulier, la baisse du volume horaire.