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Le gouvernement envisage l’introduction de la « finance islamique » dans le système bancaire

21-09-2017 10:46  Djamil Mesrer

La dimension financière duprogramme du gouvernement a concentré les interventions, les députés (majoritéet opposition) y allant de leurs lectures et leurs propositions.

Dans la deuxième partie de saréponse, consacrée justement aux problèmes économiques, Ahmed Ouyahia a tentéde démystifier, relativiser la farandoles des  chiffres  entenduspendant les débats.

A propos de l’argent de l’informel, que d’aucuns ont présenté comme un moyen sûr de combler le déficit budgétaire, « beaucoupde paroles ont été entendues ici, comme s’il s’agissait d’un trésor et si on lerécupérait, on réglerait nos problèmes financiers », observe Ahmed Ouyahia avec un air malicieux.

« J’ai demandé au Gouverneurde la Banque d’Algérie de me faire le point et   jusqu’à juillet 2017 cesfonds sont de l’ordre de 2700 milliards de dinars », révéle t-il enconsidérant que « ce n’est pas suffisant » pour régler les problèmes de l'Algérie.

"Mais avec l’introduction de lafinance islamique, comme un mécanisme parmi d’autres, les détenteurs de cesfonds, ou une partie d’entre eux, dont les réticences sont d’ordre idéologique, pourraientles bancariser », croit Ahmed Ouyahia.

A propos de cette économieislamique, il précise  que ce modèle sera bientôt opérationnel à traversdeux banques publiques et avec l’entrée en vigueur de la loi de finance 2018 un « chèqueislamique » sera émis.

« C’est un plus par rapportà ce qui existe déjà » justifie les Premier ministre qui rappelle le casde pays non musulmans qui ont assoupli leurs législations pour pouvoir drainercette catégorie de flux financiers.



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