Le Front des Forces Socialistes (FFS) a dénoncé, jeudi, l'empêchement de la marche des médecins résidents hier à Alger et appelle à la levée des restrictions touchant la liberté de manifester.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le FFS écrit qu'"un rassemblement nationalorganisé par les médecins résidents au centre hospitalo-universitaire MustaphaPacha à Alger, ce mercredi 3 janvier, a été réprimé par les policiers" et que "des médecins ont étésauvagement agressés et matraqués, et des blessés ont été enregistrés".
Pour le plus vieux parti de l'opposition "ceci est une provocation deplus, ceci est une provocation de trop !"
Le FFS "dénonce avec force le musellement des libertés de manifestation etd’expression, l’empêchement des marches pacifiques et la répressionsystématique des manifestants" tout en exigeant "la levée detoutes les restrictions touchant au droit à l’expression, au droit à lamanifestation, au droit aux rassemblements pacifiques, au droit d’avoir desdroits".
Dans le même communiqué, le parti de Mohamed Hadj Djilani "exprime sa totalesolidarité avec les forces revendicatrices, appelle les médecins résidents à lalucidité et à la vigilance, et réitère son appel aux pouvoirs publics pourouvrir des négociations avec tous les partenaires sociaux".
Le FFS rappelle au terme du même communiqué que "le respect desdroits de l’Homme, le droit de manifester pacifiquement, et le droit derevendiquer sont des principes fondamentaux d’un état de droit".