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Le FFS accuse le RND de présenter comme candidat aux élections l'"assassin" d'Ali Mecili

30-09-2017 11:11  Ameziane Athali

Le Premier Secrétaire du Front des Forces Socialites (FFS), Mohamed Hadj Djilani a animé, samedi à Tizi Ouzou un rassemblement commémoratif du 54eme anniversaire de la fondation de son parti.

img_59cf8ba9bb01a.jpgDevant une foule nombreuse, le responsable du FFS rappelé que "la célébration du 54e anniversaire de la création du FFS, ici à Tizi Ouzou, dans cette ville emblématique des luttes démocratiques, est un moment fort pour tout militant et pour tout patriote sincère". 

Pour Mohamed Hadj Djilani, "l'actualité la plus immédiate a fait que ce 54ème anniversaire du FFS coïncide avec la préparation d’élections locales qui ont rappelé au-devant de la scène le combat du militant exemplaire de la démocratie et de la liberté qu’était Ali Mécili" tout en soulignant que "31 ans après l’assassinat d’Ali Mécili, le 17 Avril à Paris, nous voici face à la candidature de son assassin à ces élections sur la liste d’un parti du Pouvoir, le RND, un parti crée 10 ans après cet assassinat politique en pleine guerre des années 90".

Il a expliqué qu'" Ali Mécili a été assassiné parce qu’il a entrepris en 1985 de rapprocher le FFS de Hocine Ait Ahmed et le MDA de Ahmed Ben Bella en vue d’une sortie démocratique de la Dictature militaire" et que "le Pouvoir a réagi par l’assassinat politique. Un an plus tard c’était Octobre 88 et ses morts par centaines. A la tentative de réforme de 1989, le Pouvoir a instrumentalisé la violence intégriste et a plongé le pays dans la terreur de la décennie 90. Le coût humain sera cette fois de centaines de milliers de morts". 

L'occasion a été saisie par le premier secrétaire du plus vieux parti de l'opposition pour aborder plusieurs questions de l'actualité politique nationale en faisant remarquer qu'en 2017 l'Algérie est "en face à une crise qui menace de tout emporter sur son passage : Le salaire des travailleurs et des retraités, le pain quotidien des plus démunis, la sécurité dans nos villes et nos campagnes et même l’unité nationale vaillamment construite par les valeureux moudjahidine de notre glorieuse révolution". 

Pour le premiers secrétaire du FFS, "ce pouvoir a dit non à chacune des propositions de sortie de crise. Ils ont refusé la réconciliation sur des bases de construction politique de la deuxième république. Ils ont préféré discuter avec des groupes armés. D’ailleurs Ouyahia continue à lancer des appels aux « égarés dans les maquis".

Mohamed Hadj Djilani avertit que "la bataille sera rude car d’autres forcent se fédèrent en vue de renouveler les impasses de la violence et du chaos" et que . "certains, n’hésiteront pas à faire de notre pays un autre Rwanda, une autre Libye ou une autre Syrie". 

Pour lui,  le FFS, par "fidélité à l’idéal qu’incarnait Ali Mécili", va "continuer le combat pour la justice sociale, un pluralisme culturel et politique apaisé, un consensus National établi sur des principes démocratiques, pour une deuxième république qui consacre un véritable Etat de Droit". 

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