Le Club des magistrats a dénoncé mercredi la convocation de son porte-parole, Merzouk Saâdeddine, devant le Conseil de discipline duConseil supérieur de la magistrature le 1erjuin, après une suspension provisoire de ses activités.
Le Club des magistrats qualifiela sanction de « catastrophe » et de « recul des valeurs morales et des exigences de l’indépendance dela justice », estimant en l'espèce qu’il s’agit d’une attitude « revancharde, fondée sur des accusations imaginaires contre un homme dont tout le monde peut attester de la compétence, l’intégrité dans un parcours professionnel qui duredepuis plus de dix ans ».
La décision du Conseilsupérieur de la magistrature contre un de ses membres est assimilée à « unetentative de bâillonner des militants jaloux de leur profession et qui n’ont de cessede réclamer des réformes profondes dansle secteur de la Justice pour le libérer de sa vassalisation a le pouvoir exécutif ».
« La sanction contre cemagistrat exemplaire est une punitioncontre toute la profession, notamment les magistrats intègres et soucieux de l’indépendancesde la justice qui ont pris position en faveur du principe de la loi au –dessus detous ».