Une forte délégation, composée des représentants du consortium franco-autrichien Bouygues-bâtiment international/VAMED Engineering-APH Paris, ceux du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, ainsi que de cadres locaux des secteur de la santé, de l’agriculture, de l’urbanisme, des domaines publics et du cadastre, a visité, ce mardi, le terrain retenu pour le nouveau centre hospitalo-universitaire (CHU) de Constantine.

L’assiette qui  s’étend sur 40 ha au lieu-dit El Gouari, se trouve à proximité de la nouvelle ville universitaire d'Ali Mendjeli.

Le nouvel hôpital de 500 lits dont les études techniques sont confiées au même consortium, précité, devra être réalisé "au bout d’un délai de 40 mois et selon les normes internationales", a précisé M. Anisse Bendaoud, directeur général adjoint de l’Agence nationale de gestion des réalisations et d’équipement des établissements de santé (AREES), chargée du suivi de ce projet, lors d’une conférence de presse.

Pour rappel, le nouveau CHU de Constantine a été inscrit dans le cadre d’un programme national portant sur la réalisation de 10 centres hospitalo-universitaires à Alger, Ouargla, Béchar, Bejaia, Batna, Annaba, Tizi Ouzou, Tlemcen, Constantine et Sidi Bel-Abbes, a-t-il ajouté, faisant savoir que la création de ces "nouveaux pôles de santé performants et de qualité" permettra d’améliorer le service public de santé et le développement de la formation et de la recherche dans ce domaine en Algérie.

Le projet contribuera également à désengorger l’actuel CHU Ibn Badis de Constantine qui reçoit un flux important de malades issus de plusieurs wilayas de l’Est dont Mila, Oum El Bouaghi, Khenchela et Skikda, a encore souligné M. Bendaoud.