A cause de la pandémie du Covid-19 qui ne permet ni rassemblement ni cérémonie, le septième prix littéraire Mohammed Dib vient d’être attribué sans la présence du public et dans une version dite digitale.
Dans la catégorie langue arabe, Abdelmonaim Bensayeh a été primé pour son premier roman paru aux éditions El Mahir, dans la catégorie de langue tamazight à Mourad Zimu pour son roman « Kawitu » paru aux éditions Casbah et dans la catégorie de langue française à Mustapha Benfodil pour son roman « Body Writing » paru aux éditions Barzakh.
Doté d’un montant de 1 million de dinars, le prix Dib est destiné à promouvoir la jeune écriture algérienne et récompense, en principe, tous les deux ans (sauf cas de force majeure, telle l'absence de candidats crédibles, comme en 2015) soit un roman soit un recueil de nouvelles, rédigé en arabe, en tamazight et en français.
Rappelons que l'écrivain Kamel Daoud a obtenu le prix Mohammed Dib en 2008. Les journalistes et auteurs Bouziane Benachour et Maachou Blidi ont été consacrés ex-aequo en 2011. En 2016, la jeune écrivaine de langue tamazight, Aouzelleg Louiza (décédée malheureusement depuis) a été primée.