L'ambassadeur d'Algérie en France, Mohamed Antar Daoud (photo), a finalement renoncé à encadrer les dons de la Diaspora Algérienne, en direction des citoyens algériens au pays.
En effet, le fameux communiqué du 6 aout de l'ambassadeur, imposait des autorisations d'acheminement des dons, et ce en pleine contradiction avec la circulaire du ministère de l'industrie pharmaceutique du 26 juillet 2021, laquelle autorise les associations et les particuliers à acheminer sans entrave les dons au vu de l'urgence de la situation sanitaire. Et c'est bien cet aspect de l'urgence qui avait échappé au responsable diplomatique à Paris, alors que des dizaines, voire plus, de malades succombaient quotidiennement, faute de concentrateurs d'oxygène.
Devant l'ampleur des protestations empreintes de colère et d'indignation de notre communauté en France, ce mardi 10 août, l'ambassadeur fait un rétropédalage en bonne et due forme, en annonçant par un nouveau communiqué qu'il propose désormais d’« accompagner » les opérations de solidarité et faciliter l’acheminement des aides et des dons pour les hôpitaux algériens et les malades sur place.
Les actions de solidarité sont dorénavant divisées en trois catégories, selon la destination des dons.
-Les dons destinés au ministère de la Santé (pharmacie centrale des hôpitaux), lesquels requièrent une « autorisation d’acheminement de dons » qui doit être demandée aux consulats.
-Les dons destinés aux associations en Algérie. Aucune autorisation préalable de l’ambassade n’est exigée. Les associations en Algérie devront toutefois s’acquitter des procédures fixées par le ministère de l’Industrie pharmaceutique.
-Les dons destinés aux particuliers en Algérie et pour lesquels aucun document ne sera nécessaire.