Le carnage du peuple palestinien, sous le regard presque indifférent de la communauté internationale a poussé le chef de la diplomatie algérienne à prendre sa plume pour écrire à Ban-Ki Moon et lui rappeler l’urgence qu’il y a à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin "immédiatement" à l'agression israélienne "effrénée" contre le peuple palestinien à Gaza.
Le chef de la diplomatie algérienne a saisi l’occasion de la visite du SG de l’ONU au Moyen Orient pour lui rappeler son devoir de responsabilité face à cette tragédie à ciel ouvert. « Nous vous exhortons, et à travers vous, l’ensemble de la communauté internationale, à assumer les responsabilités vis-à-vis du peuple palestinien à l’effet d’une action prompte, efficace et rigoureuse, conformément à l’esprit et à la lettre de la Charte des Nations Unies" écrit Lamamara.
Ce dernier, après avoir décrit l’ampleur de ce crime contre l’humanité, remet sur le tapis la proposition algérienne, à savoir le retour à la négociation. « L’Algérie a réaffirmé la nécessité de déployer tous les efforts pour la reprise des négociations sous l’égide des Etats-Unis d’Amérique afin de parvenir à un Accord de paix global qui mette fin à l’occupation israélienne des territoires palestiniens conformément à la légalité internationale, en vue de l’établissement d’un Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967 et ayant El Qods pour capitale".
Mais en attendant la relance éventuelle des négociations, le chef de la diplomatie algérienne rappelle à la communauté internationale aussi son « devoir de protection du peuple palestinien frère ». Mais aussi de s’abstenir de lui impliquer quelque responsabilité quant à la détérioration de la situation sécuritaire. En revanche, il demande dans sa lettre à Ban pour que des pressions soient exercées sur l’entité sioniste pour qu’elle cesse immédiatement son agression et se conforme à la légalité internationale". Les institutions internationales sont mises, elle aussi devant leur responsabilité pour « honorer leurs obligations vis-à-vis du peuple palestinien, "en imposant à l’agresseur (israélien) des limites à ces agissements irresponsables »