Selon "Comparitech via@mikequindazzi" (voir photo) une source néanmoins que nous n'avons pas réussi à identifier, l'Algérie se place au 7e rang des pays les plus infectés par le logiciel malveillant qui a "cyber-attaqué" (si on peut dire), vendredi 12 mai, 200 000 ordinateurs à travers 150 pays de par le monde, en exploitant une faille informatique des systèmes Windows, détectée mais non résolue à temps.
Dans ce classement comparatif des 10 pays les plus touchés de la planète par cette cyberattaque d'une ampleur jamais égalée, notre pays figure derrière respectivement l'Inde, la Fédération de Russie, l'Italie, l'Allemagne, le Vietnam mais se situe avant le Brésil, l'Ukraine et les Etats-Unis.
Toujours selon ce document, et pour une raison incompréhensible aux yeux de l'observateur profane, l'Algérie a été vendredi dernier, environ 3 fois moins attaquée par le logiciel malveillant que le Vietnam mais 2 fois et demi davantage que les États-Unis.
Pour M. Abdelali Hassaïne, un chercheur algérien dans le domaine de l'informatique qui exerce dans un média très connu au Qatar, "c'est difficile de donner une explication, on peut juste spéculer. Possiblement que les gens en Algérie n'installent pas assez d'antivirus ou ne mettent pas à jour leur système d'exploitation. Les personnes ont tendance aussi à visiter des sites non fiables et à ouvrir n'importe quel lien et n'importe quelle pièce jointe. Cette cyberattaque mondiale s'est propagée avec une rapidité inédite mais sans viser des pays ou des institutions en particulier".
Avant-hier, samedi 12 mai, un jeune chercheur en cybersécurité britannique a réussi à ralentir la propagation du virus informatique malveillant mais a prévenu que les "pirates risquaient de revenir à la charge en changeant le code et qu'ils seraient alors impossible à arrêter".