La sélectionnationale des joueurs locaux, engagée en championnat d’Afrique des Nations, prévue au Kenya en Janvier 2018, s’est ratée en se contentant d’un match nul(1-1) face à la Libye à Sfax (Tunisie) vendredi et après s’être inclinée (1-2)à Constantine, la semaine passée.
Un petittour et puis s’en va, donc. Au bout une grosse désillusion, mais aussi desappréhensions naissantes quant à la consistance des aptitudes technico-tactiquesdu coach national qui chapeaute les deux équipes A et A’, Lucas Alcaraz.
De fait, etun condensé des deux rencontres révèle, de l’aveu des observateurs et de l’entraîneurlui-même, que l’équipe nationale «a bien joué».
Le contraireaurait été difficile à admettre au vu de la valeur intrinsèque du groupe, quireferme les éléments les plus huppés à l’échelle nationale et également auregard d’un adversaire des plus modestes par rapport au gotha africain et, quiplus est, vient d’un pays en pleine guerre civile.
C’est aumatch-aller, sanctionné par une défaite qui a soulevé maintes interrogations, quetout s’est joué. Dans cecontexte, le technicien espagnol a été mis à l’index pour ses choix tactiques,dont une certaine aberration traduite par l’alignement de trois avants-centre.
Plus quetout, à aucun moment de la partie, n’a-t-on pu constater quelques touches savantesà même de redresser un schéma de jeu qui, de facto, se révélait inefficient etdénué de génie.
Au matchretour, l’absence de rigueur tactique, où excelle le technicien espagnol ;nous a-t-on dit pourtant, était également au rendez-vous. Ceci, enplus d’un chamboulement de la composante à hauteur de 50%, qui témoignerait plusd’une certaine forme d’amateurisme que de la maitrise et de la sérénité.
A l’arrivée,Les joueurs locaux ratent le CHAN 2018, et du coup une bonne opportunité poureux d’émerger à haut niveau. Avec en sus, un préjugé défavorable qui réduit quasimentà néant leur chance d’aspirer à l’équipe première. Et les préjugés ont la peaudure chez nous !
En tout étatde cause, et au-delà de ce gros échec du coach national Lucas Alcaraz, le doutes’installe quelque peu sur le degré de ses compétences dans l’optique de laréussite à venir de l’EN A, aussi bien aux éliminatoires de la CAN 2019 que cellesdu Mondial 2018.
Echecconsommé en définitive ? Le président de la FAF, Kheirdine Zetchi, et en optantnotamment pour la stratégie, avérée inopérante somme toute, de confier les rênesdes deux sélections au technicien espagnol, en porte aussi un sacré bout.
De ce pointde vue, la copie est forcément à revoir !