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La présidente du Conseil national des droits de l'homme réagit après les accusations du Niger

26-02-2018 14:21  Amine Bouali

La présidente du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), Mme Fafa Benzerrouki Sid Lakhdar, a déclaré, hier dimanche 25 février, à Tlemcen, en marge d'un atelier de formation organisé sur le thème des droits de l'homme, en partenariat avec l'Institut des droits de l'homme de Genève, en Suisse, "qu'une enquête a été ouverte par le CNDH afin de vérifier les déclarations récentes du ministre des Affaires étrangères du Niger, accusant les autorités algériennes de maltraiter les réfugies subsahariens".     

La responsable du CNDH a tenu à rappeler, à cette occasion, que "l'Algérie, qui a intégré, lors de la révision constitutionnelle du 6 mars 2016, quelques 17 dispositions relatives aux droits de l'homme, veille scrupuleusement au respect des règles définies par le droit international, les principes universels et les traités internationaux, et attache une attention particulière à la dignité des migrants". 

Elle a aussi précisé que "L'Algérie déploie de grands efforts pour aider humanitairement les réfugiés, en leur assurant les conditions d'une vie décente, ainsi que la scolarisation de leurs enfants".                                           

"Une journée d'études sera organisée, a-t-elle ajouté, dès la semaine prochaine, sur la question des réfugiés dans notre pays, et nous nous attendons à la création d'un Centre national pour les réfugiés et demandeurs d'asile et ce, après la mise en place d'une législation sur ce phénomène". 

Rappelons, toujours à propos de ce sujet sensible des migrants subsahariens, que cette fois-ci, le ministre de l'Intérieur du même Niger, M. Mohamed Bazoum, a dénoncé, il y'a quelques jours, les expulsions sans discernement, vers son pays, qu'aurait mis en application l'Algérie, selon ses dires. "Nous avons eu de longues discussions, a-t-il révélé, avec les autorités algériennes à plusieurs reprises, à l’occasion desquelles nous leur avons demandé de ne plus nous renvoyer des jeunes du Mali, de Guinée et d’autres pays africains. Nous sommes prêts à accueillir tous les Nigériens que les Algériens ne souhaiteraient plus voir sur leur territoire. Par contre, nous avons dit aux autorités algériennes de cesser de nous envoyer des jeunes africains". Sur ce point précis, Mme Benzerrouki n'a été ni interrogé ni n'a, d'elle-même, répondu. 


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