La Libye envisage d'acheter du gaz algérien pour faire face aux coupures à répétition de l’électricité durant les période de pointe en matière de consommation.

En effet, selon l'agence Reuters citant des sources libyennes, les nouvelles autorités de Tripoli confrontées toujours au problème majeur d'ordre sécuritaire deux années après la chute du Mouammar Kadhafi sont contraintes de faire de larges concessions aux compagnies étrangères pour les inciter à maintenir leurs affaires en Libye.

Récemment des employés grévistes, des milices et des militants politiques ont bloqué  des principaux terminaux pétroliers de la Libye pendant environ trois mois , entraînant ainsi des milliards de dollars de pertes de revenus pour le gouvernement et les compagnies pétrolières étrangères opérant  dans ce pays.

Face à cette instabilité, des investisseurs étrangers menacent de quitter la Libye et la dernière en date c'est quand la firme américaine Marathon Oil a émis le vœu de céder ses actions au sein de Waha,une joint-venture du secteur pétrolier, active en Libye. Mais cette transaction a été bloquée par le gouvernement libyen.

Il est à noter que Marathon et ConocoPhillips détiennent chacune une participation de 16,3 % dans les concessions de Waha , Hess Corp détient une participation de 8,2 % et 59,2% CNP de la Libye.

Les autorités libyennes ont fini par convaincre les américains à continuer à travailler en leur accordant vraisemblablement de nouveaux avantages.

Alors que le britannique Royal Dutch Shell avait abandonné en 2012 deux blocs après des résultats décevants sans que les autorités libyennes ne réussissent à les convaincre pour revenir sur leur décision de partir.