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La dernière correspondance de l’ABEF aux banquiers signe l'accentuation de la crise financière

06-07-2017 11:27  N. S

Leprésident Bouteflika, dans son message, mercredi à l’occasion de la fête de l’indépendance,a appelé les algériens à l’effort. Cet effort est plus que nécessaire, car la CRISE,dont on rabat les oreilles des algériens depuis des années, n’est plus uneabstraction discursive, mais bien une réalité palpable qui va désormais impacterdavantage et directement la vie du citoyen.

Signede cette vérité, la lettre adressée le 4 juillet par l’Associationprofessionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF) auxPrésidents et Directeurs généraux des Banques et Etablissements financiers. Ilest demandé à ces derniers responsables la «suspension de domiciliation desimportations de produits alimentaires » 

Lesproduits concernés par cette nouvelle mesure sont ainsi : les produits depréparation alimentaire (sauce, ketchup, mayonnaise…), produits alimentaires(biscuiterie, confiserie, chocolat), les équipements industriels tels que lestransformateurs électriques, le marbre fini, le granit fini, les produits deplastique finis, les articles de plastique finis pour ménages, les produits dela robinetterie, ainsi que les tapis.

Lesproduits en question n’ont certes pas un caractère de première nécessité, mais ilsont fini par être dans le menu des algériens qui ont vécu pendant des annéessur le nuage rose d’une rente pétrolière fabuleuse.

Cetteliste des produits désormais interdits à l’importation, s’inscrit dans ce quiest considéré comme une « gestion rationnelle des réserves de change »et vient dans la continuité de mesurs similaires précédemment prises dans les secteursde l’automobile soumis depuis l’année dernière au principe du contingent.

Laliste des produits soumis aux licences d’importation concerne aussi des produits,agricoles, agricoles transformés comme les viandes bovines, fraiches ou réfrigérés,les fromages, les citrons frais, les pommes, les bananes, l’orge, l’ail, le maïs,les tourteaux, le soja, le concentré minéral, le double concentré de tomate,les polyphosphates.

L’arrêtdes domiciliations bancaires est compréhensible, quand bien même il  n’est pas du goût des gros bras de l’import-import, qui ont développé une addiction à la surfacturation de leurs importations qui leuront permis de bâtir des fortunes pharaoniques en devises sonnantes, de l’autre côté de lamer.

Celadit, on se demande jusqu’où ira le gouvernement avec cette politique de « rationalisation »qui a tout l’air d’un début d’austérité qui ne dit pas son nom.    



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