Le musée public national "Prison Serkadji" est placé sous la tutelle du ministre de la justice, garde des sceaux, précise le même décret.
Le musée public national "Prison Serkadji" reflète la lutte et les sacrifices du peuple algérien pour recouvrer sa liberté et témoigne des pratiques pénitentiaires inhumaines, cruelles et dégradantes ainsi que des différentes formes de torture physiques et psychologiques du colonialisme, rappelle le même texte de loi.
Le musée comprend des lieux de détention, des cellules et d’autres espaces ainsi que des collections muséales historiques, des objets, des documents ethnographiques, des photographies et des enregistrements audiovisuels relatifs aux pratiques pénitentiaires coloniales.
Il est chargé de leur conservation, valorisation et exposition au public.
L'article 4 du même décret fixe la composante du conseil d’orientation du musée public national "Prison Serkadji".
Ledit conseil est constitué des représentants des ministres de la justice, garde des sceaux (président), de la défense nationale, des affaires étrangères, de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, des finances, de la culture, des moudjahidines, de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et du tourisme et de l’artisanat ainsi que du représentant du centre national d’études et de recherche sur le mouvement national et la révolution du 1er novembre 1954 et deux personnalités nommées par l’autorité de tutelle, pour leur compétence.