Lesprochaines élections législatives ne s’annoncent pas de tout repos pour lesautorités. Après une accalmie d’un peu plus d’un mois, le front social se rallumepetit à petit. L’intersyndicale de la Fonction publique qu’on a plus entenduedepuis quelques mois, s’apprête à réinvestir le terrain. Et dans quelcontexte !
Lacoordination des travailleurs de laFonction publique prévoit en effet, d’organiser une journée de protestation le1er mai prochain à Bejaia pour réclamer une fois de plus le gel de la fameuse loi sur la retraite.S’il est vrai que le choix de la date du 1er mai, qui coïncide avecla fête internationale du travail, peut paraitre normal, la tenue deslégislatives trois plus tard, (le 04mai) pourrait laisser penser qu’ils’agirait d’un travail de sape.
Les 15 syndicats ne pourront échapper àl’accusation de vouloir saboter le processus électoral. Ceci d’autant plus quele gouvernement redouble d’ingéniosité et d’appels aux citoyens pour votermassivement ainsi que les partis politiques engagés.
C’esten tout cas un autre front qui s’ouvre au gouvernement, tenu de réussir lerendez-vous électoral, dans un contexte politique et social vicié.
Pourrappel, l’intersyndicale de la Fonction publique s’était réunie samedi dernieret a retenu le principe de cette action de protestation à la veille desélections. Depuis l’adoption par l’Assemblée sortante de la loi portant suppressiondu régime des retraites proportionnelle et sans conditions d’âge, lesfonctionnaires n’ont cessé de réclamer son abrogation allant même jusqu’àécrire au président de la république.
Depuisl’adoption de la nouvelle loi sur les retraites, des dizaines de milliers detravailleurs ont fait valoir leur droit au bénéficie de la retraite anticipéeselon l’ancien régime, avant l’entrée en vigueur en janvier dernier desnouvelles dépositions.(photo d'archives)