Khaled Drareni doit encore prendre son mal en patience jusqu'à mardi prochain pour être fixé définitivement sur son sort, suite à une décision prise par le parquet mardi en soirée de renvoyer le verdict, au terme des plaidoiries qui se sont poursuivies jusque tard dans la nuit.
En effet, pas moins de 25 avocats sur les trente qui constituent le collectif de défense dont des ténors du barreau comme Maitres Bouchachi, Mokrane Ait Larbi, Salah Hanoun, Mme Smail, se sont succédés à la barre pour tenter de déconstruire les arguments de l'accusation, convergeant tous à mettre en relief le côté "procès politique" pour "la mise au pas de la presse".
Ces plaidoiries marathon ont suivi le rendu du réquisitoire par le parquet qui a requis donc 4 ans de prison ferme et 50.000 DA d'amende, provoquant un effet de douche froide parmi l'assistance qui ne s'y attendait pas.
Mais malgré la sévérité du réquisitoire, l'optimisme reste de mise pour le verdict final comme le croient beaucoup d'avocats qui pensent que "cette affaire, par son retentissement international, commence à gêner le pouvoir qui doit s'en débarrasser avant la mise en branle de son agenda politique".
L'optimisme affiché par certains avocats est-il justifié ? La réponse mardi prochain.