Vainqueur à l’aller (2-1) de Coton Sport de Yaoundé (CAM), la JSK donne l’impression de vouloir renaître de ses cendres dans une épreuve qu’elle avait marquée de son sceau, l’emportant à quatre reprises, dont trois d’affilée en 2000, 2001 et 2002. Des sacres pour la postérité et qui portent la griffe indélébile du regretté Moh Cherif Hannachi.
Le rappel de tant de référents historiques du club le plus titré d’Algérie lui confère une expérience qui ne pourrait souffrir d’une contre performance à domicile, dans une rencontre dont il a scellé le sort, en grande partie, au Cameroun.
Surtout, elle lui ouvre désormais une voie royale pour Cotonou (Bénin) le 10 juillet prochain.
Il reste qu’il s’agira pour les Canaris de faire l’effort nécessaire, par la concentration et la rigueur, leur coach, Denis Lavagne, les prévenant contre un adversaire qui pourrait être redoutable car n’ayant «rien à perdre»
Il y a lieu de noter que dans l'autre demi-finale, le Raja de Casablanca va accueillir le Pyramids FC d’Egypte, qu’il a neutralisé au Caire (0-0).
Pour les algériens, il est à espérer une qualif des égyptiens car la hantise des jeux de coulisse sera plus prononcée en cas de victoire des marocains, avec un Fouzi Lekdjaa omnipotent dans les travées de la CAF et qui ne gêne pas de privilégier les coups tordus aux vertus du sport.