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Jean Yves Le Drian :"Je suis venu à Alger pour marquer la solidité des liens entre nos deux pays" (Vidéo)

15-10-2020 20:47  N. S

Leministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République françaiseJean-Yves Le Drian a indiqué, jeudi à Alger,que sa visite de travail en Algérie marque "la solidité des liens d’amitié"entre l'Algérie et la France, soulignant que "les deux pays ont besoinl’un de l’autre".

 "Nosdeux pays ont besoin l’un de l’autre et notre concertation demeure essentiellesur des questions d’intérêt commun", a déclaré M. Le Drian à la presse, auterme de l'audience que lui a accordée le président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune.

 "Jesuis venu à Alger pour marquer la solidité des liens d’amitié entre nos deuxpays. Pour la France, l’Algérie est un partenaire de premier plan en raison desliens humains multiples qui nous unissent par delà la Méditerranée",a-t-il dit, ajoutant que "notre relation est riche et multiple, notammenten matière d'échanges humains, éducatifs, scientifiques,la coopération économique et les enjeux sécuritaires ainsi que les questionsrégionales".

 Rappelantqu'il effectue sa troisième visite en Algérie cette année,le chef de la diplomatie française s'est dit "heureux" de constaterque la relation bilatérale connaît "un nouvel élan".

 Evoquantle référendum sur la révision de la Constitution, pour lequel  les algériens se rendront aux urnes le 1ernovembre    M. LeDrian a indiqué que "la France souhaite succès et prospéritéà ce pays ami dans le plein respect de sa souveraineté".

 "L’Algérieest à la veille d’une étape importante qui va amener le peuple algérien à seprononcer le 1er novembre sur le projet de révision de la Constitution",a-t-il ajouté, relevant que le Président Tebboune a affiché "sesintentions de réformes des institutions pour renforcer la gouvernance, l’équilibredes pouvoirs et les libertés".

 "Ilappartient aux Algériens et à eux seuls de traduire les aspirations qui se sontexprimées avec civisme et dignité en une vision politique aves des institutionsaptes à la concrétiser", a-t-il dit.

 S'agissantdes enjeux économiques dans la coopération bilatérale, M. Le Drian a indiquéque "les entreprises françaises implantées en Algérie sont nombreuseset contribuent au dynamisme de l’économie et à la création d’emploi",saluant aussi les réformes initiées par le Président Tebboune afin de"diversifier l’économie algérienne, d’assouplir les procédures et d’accompagnerles entreprises innovantes".

 Evoquantles crises régionales, M. Le Drian a affirmé que "l’Algérie est unpartenaire incontournable pour la France", la qualifiant de"puissance d'équilibre qui privilégie le règlement politique des conflitsdans un cadre multilatéral".

 S'exprimantsur la crise libyenne, il a indiqué que "la France considère, commel'Algérie, qu’il n'y a pas de solution militaire et soutient le dialoguepolitique entre toutes les parties libyennes sous l’égide des Nationsunies"

 "Lerôle des pays voisins, en particulier l’Algérie, est essentiel car ils sont lespremiers concernés par les risques que fait poser cette crise et peuvent jouerun rôle stabilisateur auprès des acteurs libyens, à l’inverse desingérences des puissances extérieures", a-t-il précisé.

Pource qui est de la situation au Mali, M. Le Drian a indiqué que "la France asalué, comme l’Algérie, la mise en place d’une transition, laquelle doitconduire vers des élections ouvertes, libres et transparentes et aurétablissement de l’ordre constitutionnel".

"Nousappelons, comme l'Algérie, à l’application de l’Accord de paix d’Alger",a-t-il soutenu, réaffirmant que "l’Algérie a une voix qui compte enAfrique et en Méditerranée".

M. LeDrian a également évoqué avec le Président Tebboune, "les propositions"du président Macron pour faire face au séparatisme sur le territoirefrançais", affirmant qu'il y a le refus de l’amalgame entre l’islamet l’idéologie de l’islamisme radical. "Ils'agit d'une préoccupation que nous partageons avec les autorités algériennes",a-t-il dit.

Parailleurs, M. Le Drian a indiqué avoir évoqué avec le Président Tebboune,la pandémie du Covid-19 qu'il a qualifiée de "dure épreuve" pour lesdeux pays.

"Jetiens à saluer la détermination des autorités algériennes et de tous lesAlgériens et je me réjouis que la mobilité des étudiants algériens ait ététraitée en priorité par nos consuls généraux afin de permettre à des milliersd’entre eux de rejoindre les universités françaises", a-t-il dit.

Il aestimé que cette crise sanitaire doit inciter les deux pays à agir dansun "esprit de solidarité", faisant savoir dans ce cadre que la France adécidé de faire don à la Protection civile algérienne d’un poste médical avancédont la structure a été livrée récemment au port d‘Alger.(Avec APS)




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