Leslauréats du bac, à peine leur joie savourée, doivent s’atteler au marathon desinscriptions administratives en préemptant les filières dans lesquelles ilsentameront leur parcours universitaires. Maistout le monde ne peut pas aller dans la filière qu’il désire, car l’orientationobéit à une sélection en fonction de la moyenne obtenue.
Mercredi,leministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherchescientifique, Tahar Hadjar, a annoncé justement la signature de la circulairecomplémentaire n 06 relative auxmoyennes minimales pour les préinscriptions et l'orientation des nouveauxbacheliersautitre de l'année universitaire 2018-2019.
Lesmoyennes minimales pour les préinscriptions et l'orientation des bachelierspour l'année universitaire 2018-2019 "n'ont pas été revues à la haussepour la plupart par rapport à l'année dernière, d'autant qu'elles ontété définies sur la base d'une étude quantitative et méthodique de ces résultatsen termes de moyennes, d'appréciations et de filières et à la lumière desplaces disponibles", a fait savoir M. Hadjar.
Leministre a cité comme exemple les sciences médicales où la moyenne minimale estde 15/20, y compris les spécialités en pharmacie, médecine dentaire etarchitecture, outre la moyenne de 14/20 pour la médecine vétérinaire(excepté l'Institut vétérinaire de l'université de Tiaret, qui n'est pasconcerné par cette mesure).
Lamoyenne minimale pour rejoindre l'Ecole normale supérieur (ENS) est de 14,5/20,alors que celle pour s'inscrire dans la spécialité des sciences politiqueset relations internationales a reculé de 12/20 l'année passée à 11/20 au coursde cette année, a indiqué M. Hadjar.
Concernantla première inscription dans les filières tamazight et musique, la moyenne estfixé à 10/20, a-t-il ajouté. "Outreles conditions générales fixées dans cette circulaire, à l'instar de la moyennegénérale du baccalauréat et des notes des matières essentielles, l'accès àcertaines formations dispensées par les instituts des sciences et destechnologies appliquées, sera soumis à un test oral devant unecommission", a précisé le ministre affirmant que "ces moyennes minimumsne donnent pas, d'office, le droit aux candidats à l'inscription définitive".
Leministre a expliqué également que "la période des recours a été remplacéepar la deuxième chance de préinscription", évoquant aussi "l'élargissementdes circonscriptions géographiques pour l'inscription des nouveaux bacheliersdans certaines spécialités, outre la prisede dispositions visant la prolongation de la durée d'utilisation des moyenspédagogiques.