Le ministrede l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, etle Commissaire européen chargé de la recherche, des sciences et del'innovation, Carlos Moedas, ont signé, jeudi à Genève l'accord scellant laparticipation de l'Algérie au Partenariat pour la recherche et l'innovationdans la région méditerranéenne (PRIMA).
Une initiative,dit-on, qui vise à développer des solutions nouvelles pour la gestion durablede l’eau et la production alimentaire dans la région méditerranéenne.
Hadjar, citépar l’Aps, a estimé que cet accord intervenait au moment opportun et l’initiative,à ses yeux, «porte l'immense espoir de promouvoir entre les payspartenaires, des projets de recherche capables de répondre de manière intégréeaux enjeux globaux et aux défis auxquels font face nos systèmes agricolessoumis au stress hydrique», a-t-il soutenu.
Ilexpliquera que le programme PRIMA «contribuera à relever un défi commun,celui de la raréfaction de l'eau en Méditerranée afin de soutenir un bien-êtreinclusif et un développement socio-économique dans cette région dans le cadred'une coopération euro-méditerranéenne renforcée».
De ce fait,le ministre algérien a réaffirmé l'engagement plein de l'Algérie dans cepartenariat, non sans faire remarquer que l’Algérie allait comptera, à ceteffet, sur un vivier de 150 projets nationaux pour apporter une contribution constructiveet effective à ce programme, a-t-il confié.
Pour sapart, Carlos Moedas s’est félicité de l'adhésion de l'Algérie au programmePRIMA, qualifiant cette démarche de «moment historique qui a permis aux deuxparties de construire un partenariat unique en son genre», relevantquel'Algérie était le premier pays partenaire à signer un accord avec l'UE pourparticiper au programme PRIMA, bâti dans l'esprit de la PEV.
Il a rappeléque ce programme visait à renforcer la coopération avec les pays qui souhaitentse rapprocher de l'UE autour d'intérêts communs et dans un esprit de coopérationd'égal à égal.