Trois constructeurs automobiles japonais comptent s’implanter en Algérie, avec la création d’usines de fabrication de véhicules et de camions.
Deux de ces maisons ont déjà entamé les démarches nécessaires à la réalisation de ces projets, a affirmé l'ambassadeur du Japon en Algérie, Masaya Fujiwara, qui s’exprimait hier mardi à Alger, lors de sa rencontre avec la presse. Une conférence de presse co-animée avec le président du Club d'affaires algéro-japonais, Mustapha Mekideche.
"Le Japon est très intéressé par l'investissement en Algérie dans plusieurs domaines. On y travaille, et il y a de bons signes d'ailleurs, car nous avons déjà des constructeurs automobiles comme Nissan et Suzuki qui ont des projets d’usines de montage de véhicules en Algérie et n'attendent que l’aval des autorités algériennes pour les réaliser", a indiqué l’ambassadeur japonais.
Masaya Fujiwara a également indiqué que le constructeur automobile nippon Toyota, est lui aussi intéressé par la réalisation d'une usine de montage de véhicules en Algérie, à travers sa filiale Hino Motors, dont la vocation est la construction des bus et des camions.
S’exprimant sur les relations économiques entre l'Algérie et le Japon, l’ambassadeur japonais estime qu’elles "ne sont pas à la hauteur" des potentialités existantes, mais a révélé la création d'une commission mixte entre les ministères des affaires étrangères des deux pays. Une commission qui permettrait de promouvoir la coopération et les relations économiques entre l’Algérie et le Japon.
Pour sa part Mustapha Mekideche, a souligné l’importance de la tenue de cette réunion entre les hommes d'affaires algériens et japonais. Une rencontre qui permettrait d'échanger sur les perspectives et les possibilités de coopération entre les entreprises des deux pays.
Pour le président du Club d'affaires algéro-japonais, l'Algérie veut renforcer ses relations économiques avec le Japon, dans les énergies renouvelables, la mécanique et l'industrie agroalimentaire.
"Nous allons essayer, à travers ce club, de construire un chemin entre les milieux d'affaires algériens et japonais pour le développement des relations économiques, et qui ne soient pas uniquement commerciales, mais qui intègrent des éléments technologiques, d'industrialisation et des investissements notamment dans les énergies renouvelables", a-t-il précisé.
Par ailleurs, l’ambassadeur j'aponais a indiqué que l'Algérie est le troisième partenaire commercial du Japon en Afrique, alors que le Japon est le 15eme client de l'Algérie dans le monde.
Ont pris part à cette rencontre, une trentaine d'hommes d'affaires et représentants d'institutions économiques algériennes ainsi qu’une dizaine de leurs homologues japonais.