L'étiquetage obligatoire en langue arabe des produits d’importation est officiellement permis en Algérie, sauf pour les denrées alimentaires périssables et préemballés, indique le ministre du commerce, Bakhti Belaïb, dans une instruction publiée sur le site web du ministère.
"L'instruction a pour objet de permettre aux opérateurs économiques de réaliser l'étiquetage en langue arabe sur le territoire national au niveau de leurs locaux ou dans les installations spécialisées d'une entreprise tierce", écrit le ministère dans cette instruction à l’attention des directeurs du commerce de wilayas.
La même source explique que cette décision a pour objectif la réduction des coûts des produits importés, par le développement d’un nouveau segment d'activité sur le marché algérien (codage, étiquetage, société de marquage), ainsi qu’à la protection du pouvoir d'achat.
L’instruction ajoute que visibilité, lisibilité et indélébilité sont exigées sur les étiquettes en arabe des mentions obligatoires.
La marchandise concernée par cette mesure fera l'objet d'une admission sur le territoire national en vue de leur étiquetage, et un procès-verbal de retrait temporaire est établi par l'inspection aux frontières et ce sur la base d'un engagement de l'importateur qui sera joint au dossier de demande d'admission.
Ces opérations doivent être réalisées dans un délai d'un mois à compter de la date de notification de l'autorisation d'admission. Ce délai peut néanmoins être prorogé de 15 jours par le directeur de wilaya du Commerce.
Dès la fin de l'opération d'étiquetage, une autorisation de libre disposition du produit est délivrée à l'importateur par les services du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes concernés.
Le non-respect de cette mesure entraînerait le renvoi des produits importés vers le pays expéditeur conclut l'instruction du ministère.