Comparable à une guerre avec un ennemi sans visage, l’épidémie du coronavirus a un impact sur l’économie mondiale qui connaitra en 2020, trois chocs, un choc de l’offre avec la récession de l’économie mondiale, un choc de la demande du fait de la psychose des ménages, et un choc de liquidité. Cette crise, aura à l’avenir un impact sur toute l’architecture des relations internationales. Mais si les impacts de l’’épidémie du coronavirus sont un danger pour le présent, elles sont porteuses d’espoir pour l’avenir de l’humanité, une opportunité par notre capacité à innover par une autre gouvernance et pour un monde plus juste et solidaire.
1.- Dans son rapport du 14 avril 2020, pour le FMI, dans l’hypothèse où la pandémie et les mesures d'endiguement nécessaires atteindraient un pic au cours du deuxième trimestre pour la plupart des pays du monde, puis s'atténueraient au cours du deuxième semestre de cette année, nous prévoyons une contraction de 3 % en 2020. Il s'agit d'une baisse de 6,3 points de pourcentage par rapport à janvier 2020, soit une révision majeure sur une très courte période. Le « Grand confinement » constitue ainsi la pire récession depuis la Grande dépression et est bien plus grave que la crise financière mondiale. Toujours selon ce rapport, en supposant que la pandémie s'estompe au cours du second semestre de 2020 et que les mesures prises dans le monde entier permettent d'éviter des faillites d'entreprises massives, des pertes d'emplois prolongées et des tensions financières sur l’ensemble du système, nous prévoyons un rebond de la croissance mondiale à 5,8 % en 2021. Cette reprise en 2021 ne serait que partielle, car le niveau de l'activité économique devrait rester inférieur à celui que nous avions prévu pour 2021 avant l’apparition du virus. La perte cumulée de PIB mondial en 2020 et 2021 due à la crise pandémique pourrait s'élever à environ 9 000 milliards de dollars, soit un montant supérieur à celui des économies du Japon et de l'Allemagne réunies. Cela correspond à un scénario de référence, mais étant donné l'extrême incertitude qui entoure la durée et l'intensité de la crise sanitaire, nous envisageons également d'autres scénarios plus défavorables. La pandémie pourrait ne pas se résorber au cours du second semestre de l’année 2020 ce qui entraînerait un ^prolongement des mesures d'endiguement, une détérioration des conditions financières et de nouvelles ruptures des chaînes d'approvisionnement mondiales. Dans ce cas, le PIB mondial chuterait encore davantage : de 3 % supplémentaires en 2020 par rapport à notre scénario de référence si la pandémie se prolonge cette année, et de 8 % supplémentaires l'année prochaine si la pandémie se prolonge jusqu'en 2021. Pour la région Mena Afrique du Nord Moyen Orient, le FMI, anticipe une contraction de l’économie de la région de l’ordre de 3,3% en 2020, représentant le plus grand effondrement de la région Mena en quatre décennies et uniquement la dette des pays arabes augmentera de 15%, soit de 190 milliards de dollars, pour atteindre 1460 milliards de dollars, tandis que le déficit budgétaire de la région Mena devrait se détériorer , passant de 2,8 % du PIB en 2019 à 10% pour 2020 La dette globale mondiale, selon le FMI et l’IIF (Institute of International Finance) l’évaluaient respectivement à 184 000 milliards de dollars fin 2017) et 244 000 milliards de dollars (estimation à l’issue du troisième trimestre 2017) et le montant avant que les pays durant le premier trimestre 2020 accroissent cet endettement, ce montant se chiffre fin 2019 à 250.000 milliards de dollars, la taille du marché obligataire atteignant115.000 milliards de dollars. Cee montant a été estimée fin 2019 , cette dette comprenant celle des ménages, celle des entreprises et celle des Etats, représentant environ 320 % du PIB mondial. Sous l'impulsion de taux d'intérêt bas et de conditions financières déficientes, selon l’IIF, la dette mondiale totale dépassera les 257.000 milliards de dollars au premier trimestre 2020, due principalement par la dette du secteur non financier. Cette situation a un impact sur le social et donc sur l’emploi. Dans son rapport d’avril 2020 sur les ravages sanitaires et sociaux du Covid-19, l’OIT souligne que sur une population active de 3,3 milliards de personnes, plus de quatre sur cinq sont affectées par la fermeture totale ou partielle des lieux de travail, évalue l’OIT. La pandémie provoque un double choc économique d’offre et de demande, sous l’effet du confinement et de l’arrêt des chaînes de production. Le sous-emploi devrait lui s'accroître de manière significative au fur et à mesure que les conséquences économiques de l'épidémie se traduiront par des réductions des horaires de travail et des salaires. La crise économique provoquée par l'épidémie de coronavirus pourrait, selon les différents scénarios, détruire des millions d’emplois dans le monde venant grossir les rangs mondiaux des chômeurs estimés à 190 millions. Nous avons le scénario optimiste 5,3 millions le scénario intermédiaire 13,0 et le scénario pessimiste 24,7 millions en référence au chiffre de base de 188 millions en 2019. L’OIT pointe les secteurs les plus à risque, le transport, les services d’hôtellerie et de restauration, l’industrie manufacturière, et le commerce de détail, concernant 1,25 milliard de travailleurs exposés à des licenciements, pertes d’activité et de revenus. La baisse du nombre d'emplois entraînera des pertes massives en matière de revenus.
2.Aussi, malgré la mobilisation de 5000 milliards de dollars par le G20, dont 2200 milliards de dollars pour les USA adopté par le Congrès courant mars 2020 ,(les dernières estimations du 15 avril 2020 donnant 2700 milliards de dollars avec les montants spécifiques) , plus de 2200 milliards de dollars pour la zone euro, 1000 de la BCE, 500 des institutions annexes et 500 des Etats selon le professeur Elie Cohen du CNRS, l’impact pour 2020 sera limité face à l’ampleur de la crise. Et tous ces montants, il faudra bien les rembourser un jour, nécessitant un retour accéléré de la croissance, avec la nécessaire cohésion sociale nécessitant de nouveaux mécanismes de protection sociale, surtout que l’on assiste dans la structure du PIB à l’accroissement du PIB non marchand qui réduit le PIB des activités créatrices de valeur augmentant le déficit budgétaire, faute de quoi ,il faudra s’attendre à une baisse drastique des salaires. Pour les Etats-Unis, jouant sur le dollar monnaie internationale représentant plus de 60% des transactions mondiales, selon le Committee for a Responsible Federal Budget (CRFB), le déficit pourrait atteindre en2020 3800 milliards de dollars (3.480 milliards d'euros), soit 18,7% du produit intérieur brut (PIB). Pour la France, en 2020, le déficit public se creuserait plus que prévu, à environ 9 % du PIB tandis que la dette mondiale, selon le rapport de l'Institut de la finance internationale (IIF), dépasserait 322% du PIB (60% provenant des USA et de la Chine). Selon le quotidien le Monde, « en Italie, la dette s’élève actuellement à 135 % du PIB et pourrait passer à 181 % d’ici à la fin 2020, selon l’hypothèse la plus pessimiste des analystes de Jefferies ou 151 % pour la plus optimiste, le même scénario noir, qui prévoyant une récession de 15 % en 2020, la France de 101 % à 141 % du PIB, et l’Espagne à 133 % , l'objectif officiel pour la zone euro du pacte de stabilité européen, qui visait une dette inférieure à 60 % du PIB, n’étant plus respectée ». Même pour la Chine selon le FMI, le taux de croissance devrait fluctuer entre ½ et, les pays à faibles revenus ou émergents en Afrique, en Amérique latine et en Asie « sont à hauts risques » car au cours des deux derniers mois, les sorties de capitaux depuis les économies émergentes se sont élevées à quelque 100 milliards de dollars, soit plus du triple que pour la période équivalente de la crise financière de 2008. D’où dans l’urgence, de nombreux pays ont mis en place ou élargi les dispositifs de chômage et les aides sociales, certains économistes et politiques préconisant un revenu minimum universel.. Quant à l’impact de cette crise sur le marché des hydrocarbures, C’est que la crise actuelle de 2020 a montré toute la vulnérabilité des économies mondiales face à des chocs externes imprévisibles, surtout des pays reposant sur une ressource éphémère dont le prix dépend de facteurs exogènes échappant aux décisions internes. Le cours du Brent le 17-18/04/2020 est coté à 28,27 dollars et le Wit à 18,20 dollars rendant non rentable les gisements marginaux qui sont les plus nombreux de pétrole/gaz schistes américains et préfigurant selon certains experts une nouvelle mutation énergétique mondiale reposant sur les énergies renouvelables pour éviter une catastrophe planétaire du fait du réchauffement climatique Concernant la réunion OPEP/non OPEP, après la décision de réduire de 10 millions de barils/j, le marché n’a pas réagi pour l’instant favorablement, , donc le marché insensible, crise la production avant la crise approchant 100 millions de barils/j. Car la réduction décidée .qui débutera du 1er mai, jusqu’au 30 juin pour 9,7 millions de barils/jour , (la second tranche de 8 millions de barils/j du mois de juillet jusqu’à fin décembre, et une troisième, d’un volume de 6 millions de baril/jour courant du 1er janvier 2021 au 1er avril de 2022).où l’Algérie verra une réduction de 240.000 barils/jour pour la première tranche, de 193.000 barils/jour pour la seconde tranche et une réduction de 145.000 barils/jour pour la dernière tranche repose sur l’hypothèse que la demande mondiale a baissé seulement de 10/11%, alors que l'épidémie de coronavirus a provoqué une chute drastique de la demande mondiale, de 33%, environ 30 millions de barils par jour (bpj), certains experts l’estimant à plus de 40 millions de barils/j, les gros consommateurs d’hydrocarbures dont le transport étant en hibernation. L’évolution du cours du pétrole dépendra de la durée de l’épidémie et du retour à la croissance de l’économie mondiale, avant la crise seulement pour la Chine, ses importations étaient de 11 millions de barils/j.
3.- Nous devons donc tirer les leçons du passé pour ne pas commettre les mêmes erreurs à l’avenir ayant assisté à une véritable hécatombe planétaire et le monde ne sera plus jamais comme avant, étant en perpétuel mouvement où au désordre se substitue au bout d’un certain temps un ordre relatif positif ou négatif fonction de la gouvernance. . La leçons sur le plan sanitaire est l’urgence est de revoir le système de santé au niveau mondial et surtout dans les régions les plus pauvres qui ont vu fuir leurs cerveaux, des compétences individuelles ayant un impact limité sans une vision globale, l’investissement dans le système de santé lié à celui de l’éducation comme le recommande le PNUD pour l’ indice du développement humain, n’étant pas antinomique avec l’économique, une personne saine, créant plus de richesses pour la communauté. Personne ne peut prédire ni la durée de l’épidémie et que n’existent pas de médicaments miracles pour une guérison totale, certaines molécules donnant seulement plus d’effets positifs que d’autres. Les chercheurs agissent actuellement par tâtonnement devant différencier le sexe, la structure d’âges et les spécificités humaines saines ou atteintes de différentes maladies antérieures, nécessitant un remède spécifique. Pour les différents remèdes, il est normal que la population angoissée a tendance à croire à toute solution miracle, devant faire confiance aux experts (médecins, biologiques, les grands laboratoires, les universités, ect) pour tout traitement, devant éviter la précipitation avant tout test concluant, qui doit se confirmer aux normes scientifiques standards dans ce domaine, en attendant un vaccin qui demandera pour son efficacité du temps. Pour le politique, il s ‘agira d’éviter le retour à ,une seconde , voire une troisième vague qui serait catastrophique ave une pression insupportable pour les institutions de santé, , l’économique en panne et le social avec les effets psychologiques des personnes confinées, surtout les plus vulnérables. La plus grande inquiétude, étant l’Afrique, l’OMS et des scientifiques prévoyant l’explosion des cas de contaminations par le coronavirus avec des incidences dramatiques, ayant un système sanitaire déficient malgré les nombreuses compétences individuelles avec un exode de cerveaux massifs et pas de protection sociale, pour certains pays la sphère informelle représentant plus de 70/80% de la population occupée. Les incidences seront donc sanitaires, sociales et économiques. Quant à l’impact dans le domaine environnement social et politique, devant cette épidémie à l’échelle planétaire, où tout le monde est parabolé, étant dans une maison mondiale en verre, nous assistons à de l’angoisse, des craintes à l’incertitude parfois à un narcissisme de masse tant pour de simples citoyens qu’au niveau du comportement des entreprises comme en témoigne l’affolement des bourses mondiales. Contrairement au passé, en ce XXIème siècle les nouvelles technologies à travers Facebbok contribuent à refaçonner les relations sociales , les relations entre les citoyens et l’Etat, par la manipulation des foules, pouvant être positif ou négatif lorsque qu’elle tend à vouloir faire des sociétés un Tout homogène alors qu’existent des spécificités sociales des Nations à travers leur histoire. Cela peut conduire à effacer tout esprit de citoyenneté à travers le virtuel, l’imaginaire, la dictature des mots et la diffusion d’images avec pour conséquence une méfiance accrue vis-à-vis des informations officielles par la manipulation des foules, lorsque des responsables politiques formatés à l’ancienne culture ne savent pas communiquer. .Mais sur le plan géostratégique, la crise de 2020 préfigure, non pas la fin de la mondialisation, mais une nouvelle architecture des relations entre l’Etat régulateur et le Marché encadré pour certains services collectifs (santé, éducation), et d’importants impacts sur les relations politiques et économiques internationales. La crise actuelle implique de repenser le fonctionnement de la société, et plus globalement l’économie mondiale où le confinement a montré l’inadaptation des institutions et de l’ économie aux crises et aux arcanes des nouvelles technologies, malgré des efforts louables de ses acteurs. Durant cette crise exceptionnelle il faut revoir de la société et avoir de nouveaux comportements allant vers plus de décentralisation à ne pas confondre avec déconcentration) impliquant tous les acteurs locaux, avec le primat à la société civile, et axer la sortie de crise sur deux segments fondamentaux :un grand ministère de l’économie nationale L’après confinement devra se faire d’une manière progressive pour éviter un désastre sanitaire, qui aurait des répercussions sur l’économique, et prendre en compte les effets psychosociologiques surtout de ceux qui ont été confinés dans deux à trois pièces avec de nombreux enfants. Après le confinement , comment avec des clases chargés, surtout dans els quartiers pauvres des pays développés et surtout dans la majorité des pays en voie de développement de plus de 50 élèves dans le primaire et secondaire ( en première année dans certains amphithéâtres le nombre d’étudiants selon les filières varie entre 700/1000 étudiants) respecter la distance et comment mettre à la disposition des masques de protection répondant aux normes sanitaires standards, à la majorité de la population, sous réserve du dépistage, certes par échantionnage, un dépistage intégral, en attendant un vaccin, étant difficile à réaliser ,
4.- En cette période de crise, s’impose la solidarité mondiale et nationale, passant par une moralité sans faille des dirigeants, la compétence, l’expérience de la gestion nouvelle du management politique et économique. Et face à la complexité de la compréhension de nos sociétés cela pose les limites d’une analyse strictement économique. Cela renvoie à l’urgence d’intégrer les comportements au moyen d’équipes pluridisciplinaires complexes pour comprendre l’évolution de nos sociétés et agir sur elle, technologues, historiens, économistes, médecins, anthropologues, psychologues, psychiatres, sociologues, démographes et les juristes pour la codification. Ces analyses renvoient aux théories du désordre où n’existent pas de situations statiques. Le monde ne sera plus jamais comme avant devant être modeste dans toute déclaration surtout politique, car aucun expert ne peut prédire combien de temps va devoir durer la mise à l'arrêt de fait des différents pays pour contenir le virus. Avec une crise sans pareille, depuis la crise 1928/1929, au moment où l’interdépendance des économies était faible, n’étant pas assimilable à la crise de 2008, aucun expert, pouvant seulement élaborer des scénarios, ne peut prédire si les activités de consommation et d'investissement vont pouvoir rebondir une fois que les quarantaines seront levées, l’économie mondiale, connaissant un choc de la demande du fait de la psychose des ménages, un choc de l’offre et un choc de liquidité. Cette crise, aura à l’avenir un impact sur toute l’architecture des relations internationales car le monde ne sera plus jamais, le monde devant se préparer à affronter d’autres crises plus graves, la guerre de l’eau liée à la guerre alimentaire, la guerre biologique, la guerre numérique et la guerre écologique, avec d’importants flux migratoires due au réchauffement climatique (sécheresse, inondation, vents violents, cyclones) avec des recompositions territoriales, ces quatre guerres, ayant des incidences sanitaires, économiques et sécuritaires. Aussi, si les impacts de l’’épidémie du coronavirus sont un danger pour le présent, elles sont porteuses d’espoir pour l’avenir de l’humanité, une opportunité par notre capacité à innover par une autre gouvernance et pour un monde plus juste et solidaire surtout dans un segment, finalité de l’Economique, satisfaire la demande sociale , préserver l’emploi et le pouvoir d’achat. Pour l’Algérie, fortement impactée par la crise avec des recettes en devises divisées au moins par deux (entre 15/17 milliards de dollars ,98% provenant de Sonatrach auquel il faut retirer 20/25% des couts et le ma que à gagner de la baise des quotas ) , avec la pression démographique et une croissance négative en 2020 selon le FMI, influant sur le taux de chômage, la solidarité nationale, s’impose. Les différentes composantes de notre société doivent transcender leurs différends afin de trouver les raisons de vivre harmonieusement ensemble et de construire toujours ensemble, le destin d’une Algérie nouvelle fondée sur les deux fondamentaux du XXIème siècle :la bonne gouvernance reposant sur la moralité et la valorisation du savoir.
ANNEXE
Le taux de croissance se calcule toujours par rapport à la période antérieure T1 – To : ainsi une croissance faible en 2020, To, donne globalement une croissance relativement faible en 2021
Economie mondiale moins 3,0% en 2020 et 5,0% en 2021
Moyenne pays avancés moins 6,1% en 2020 et 4,5% en 2021
Etats Unis moins 5,9% en 2020 et 4,7% en 2021
Zone euro moins 7,5% en 2020 et 4,7% en 2021
Allemagne moins 7% en 2020 et 5,2% en 2021
France moins 7,2% en 2020 et 4,5% en 2021
Italie moins 9,1% en 2020 et 4,8% en 2021
Espagne moins 8% en 2020 et 4,3% en 2021
Japon moins 5,2% et 3,0% en 2021
Royaume Uni moins 6,5% en 2021 et 4,0% en 2021
Canada moins 4,6% en 2020 et 4,2% en 2021
Autres pays avancés moins 4,6% en 2020 et 4,5% en 2021
2.-Pays émergents et pays en voie de développement
Moyenne générale moins 1,0% en 2020 et 6,6% en 2021
Chine 1,2% en 2020 et 8,5% en 2021
Inde 1,9% en 2020 et 9,2% en 2021
ASEANS 1,9% en 2020 et 7,4% en 2021
Pays émergents etpays en voie de développement Europe moins 5,2% en 2020 et 4,2% en 2021
Russie moins 5,3% en 2020 et 3,5% en 2021
Amérique Latine Caraïbes moins 5,2% en 2020 et 3,4% en 2021
Brésil moins 5,3% en 2020 et 2,9% en 2021
Mexique moins 6,6% en 2020 et 2,9% en 2021
Moyen Orient et Asie centrale moins 2,8% en 2020 et 4,0% en 2021
Arabie Saoudite moins 2,3% en 2020 et 2,9% en 2021
Afrique subsaharienne moins 1,6% en 2020 et 4,1% en 2021
Nigeria moins 3,4% en 2020 et 2,4% en 2021
Afrique du Sud moins 5,8% en 2020 et 4,0% en 2021
Pays en voie de développement à faible revenu 0,4% en 2020 et 5,6% en 2021
Pour l’Algérie, le FMI dans son rapport du 14 avril 2020, le produit intérieur brut réel (PIB) de l'Algérie devrait se contracter de 5,2% durant l'année 2020 et suite à cette baisse PIB réel devrait se redresser en 2021 de 6,2%, taux calculé en référence à l'années 2020 ( taux de croissance négatif) donnant globalement, à taux constant, un taux de croissance entre 1 et 2% termes réel , le FMI estimant la croissance économique à 0,7% en 2019., ces taux étant inférieur au taux de pression démographique