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Il doit être prêt pour la rentrée sociale : le gouvernement Tebboune sur le pied de guerre

08-07-2017 15:33  Amel Benabi

C’est le branle- bas de combat pour lePremier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et son équipe. Contrairement aux annéesprécédentes, le gouvernement est aujourd’hui sur des charbons ardents,contraint de répondre urgemment à des demandes sociales et économiques qui nepeuvent plus attendre.  Conséquence immédiate,le Premier ministre a décidé de ne pas accorder de vacances à ses ministrespour mieux attaquer la rentrée sociale et répondre présent dés septembre.

Signe de cette intense activité peucommune en plein saison estivale, la majorité des ministres multiplient lesréunions avec leurs staffs et cadres pour préparer les dossiers chauds ensuspens pour pouvoir les traiter avant septembre. Les attentes sont en effettrès fortes pour le nouveau gouvernement tenu de proposer des pistes dedécollage dans de nombreux secteurs ayant souffert du bricolage et del’improvisation de son prédécesseur.

Dans cette perspéctive, on parle d'une prochaine réunion des walis avec le gouvernment. 

Abdelmadjid Tebboune est connu pour êtreun homme de terrain et de décisions qu’il a du reste largement prouvé à la tête du trèsdélicat ministère de l’Habitat. Il sait par conséquent qu’il est attendu autournant. Et cela commencera dès la rentrée sociale qu’il devra absolumentréussir sans la moindre tension qui plus est dans un contexte socio-économiquedéprimant.

Mais auparavant, Tebboune doit d’abordgérer avec doigté la prochaine session du BAC qui va concerner un bataillon de104.000 candidats. Mme Benghebrit qui a hérité de ce cadeau (empoisonné pourelle) pour les retardataires, est tenue de présenter une copie aussi  belle que possible pour éloigner le spectred’un BAC au rabais.

Sur le front social, les ministres  dont les départements sont régulièrement secouéspar des mouvements sociaux à l’image de celui du travail et de la Postenotamment, doivent eux aussi redoubler d’ingéniosité pour rasséréner lestravailleurs et, le cas échéant, proposer des mesures de détentes à même derégler les problèmes posés sans trop de tension.

D’autres ministères, sont attendus desdécisions et des programmes concrets capables de donner du sens au pland’action du gouvernement adopté par le parlement. Abdelmadjid Tebboune qui a eusans accros l’onction des deux chambres, est appelé à honorer ses engagementsdés la rentrée sociale.

Activités tous azimuts  

Son plan est ambitieux. Avec ses 16.000logements et ses 400.000 postes d’emploi, il a charmé partisans et adversairesmême si, certains, le qualifient de «simples promesses sans lendemains».

Mais l’homme aura à cœur de prouver qu’ila de la suite dans les idées et qu’il est capable de tenir ses promesses enproposant autre chose que la gestion d’une rente qui se raréfie  de plus en plus.

Sur papier, le discours de ses ministressemble bien apprécié par l’opinion. A commencer par le nouveau ministre del’industrie, Mahdjoub  Beda qui areconnu, en usant de formules lénifiantes, que son prédécesseur  Abdesslam Bouchaoureb a eu tout fauxnotamment dans le fameuse «industrie» de montage automobile  qu’il a qualifié  à juste titre «d’importation déguisée».

Ce ministre qui multiplie les sortiesmédiatiques promet qu’un train de mesures seront prises pour corriger les imperfectionset réorienter toute stratégie dans ce secteur. Pour ce faire, plusieurs groupesde travail élargi aux experts sont à pieds d’œuvre pour accoucher d’une feuillede route.

De même que son collègue de lacommunication va plancher sur «l’Algérianisation» des chaines de télévisionprivées pour être dans les délais annoncé par Tebboune, c’est à dire avant lafin de l’année. Autant dire que l’été sera très chaud pour le gouvernementTebboune qui doit aussi préparer les élections locales.

 

 

 

 



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