Le groupe ETRHB, comme rapporté dans notre édition demardi, a choisi des placards publicitaires, publiés dans quatre quotidiens (Le Soird’Algérie, Ennahar, Le Temps et Waqt El Djazair) pour répondre aux mises en demeuredont il a fait l’objet la semaine dernière.
En tout, huit réponses à cesmises en demeure, dans lesquelles le groupe met en avant des argumentstechniques pour justifier l’arrêt ou la suspension des travaux au niveau de cesdifférents projets.
Les projets, objets de mises endemeure sont, la réhabilitation du chemin de wilaya, sur une distance de 20 km, reliant la rocade côtière entre Marsa Ben M’Hidi et Ghazaouet,le raccordement autoroute Est/Ouest et ledédoublement de la route reliantéchangeur Bouira -Sour El Ghozlane, lot numéro un et numéro 2, la réalisation dela route reliant Bouinan à l’autorouteEst/Ouest, le dédoublement de la RN entre le Figuier et ISSER, sur 15 km, l’entretien de chemins communauxdans la wilaya Boumerdès, la réalisation de l’évitement la ville de Boumerdès.
A côté de ces ouvrages routiers,deux mises en demeure portent sur la réalisation de la ligne ferroviaire, àvoie unique entre Relizane, Tiaret et Tissemsilit, sur 185 km et enfin l’étudede maturation de la ligne ferroviaire électrifiée, à double voie entre Tlemcen,Akid Abbas et Oued Tlélat.
Les arguments mis en avant par legroupe ETRHB sont les mêmes, à savoir « relance du maitre d’ouvrage pour l’applicationd’avenants concernant les travaux supplémentaires », les intempéries quiont motivé l’arrêt des travaux, souvent à la demande du maitre d’ouvrage, ou encore l'opposition des riverains à la réalisations des chantiers.
Maisc’est surtout le nerf de la guerre, c’est à dire l’argent qui est avancé pourjustifier l’arrêt des travaux, face à l’incapacité de ces maitres d’ouvrages d’assurerle paiement des situations présentées.
Pour les différentes mises endemeure et au vu des arguments exposés, le groupe ETRHB considère qu’elles sont« injustifiés et infondées » et réitère sa « disponibilité à œuvreren commun avec les maitres d’ouvrages pour livrer les projets dans les délais. »
A en juger par le contenu de sesréponses, le groupe ETRHB démontre, preuve à l'appui, qu'il n’est pas responsable du blocage de ces différentsprojets. Il incombe en conséquence au gouvernement d’apporter les éclairagesnécessaires à l’opinion publique pour justifier ses mises en demeure, afin que ces dernières ne soient pas perçues comme un prétexte pour signifier à Ali Haddad qu’iln’est plus désormais dans les bonnes grâces des décideurs.