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Il a brandi 360 signatures de soutien de membres du CC : Ould Abbès défie ses opposants !

11-07-2017 18:40  Amel Benabi

C’est un secrétaire général du FLN sûr de lui  qui s’est présenté aujourd’hui devant le bureau politique. Loin du vacarme de ses adversaires, Abada et compagnie qui ont mis sa tête à prix, Ould Abbès affichait une sérénité déconcertante. « Les tentatives de perturbation et les pétitions relèvent de la loi de la jungle. Je refuse ces pratiques du moyen âge. Il y a la Constitution, les statuts et le règlement intérieur du parti », a tonné Ould Abbès dans son  allocution d’ouverture de la réunion du BP.  

Plus offensif encore, le S.G du FLN  a lancé : «Que celui qui a quelque chose à dire, il y aura une session du Comité central qui se tiendra les 22 et 23 octobre à Alger ! », suggérant à ses opposants que les débats se déroulent dans les instances du parti et non pas sur les colonnes des journaux.

A ceux qui prétendent disposer de  la majorité des membres du comité central pour le déposer, Ould Abbès brandi sa liste. « Si on parle de signatures, j’en ai moi aussi. J’ai 360 signatures (noms et prénoms) de soutien à la direction et au secrétaire général » s’enorgueillit-il.

Et d’enfoncer le clou : «Le vrai travail n’est pas dans les articles de journaux, mais dans la mobilisation pour  l’application du programme du président de la république, Abdelaziz Bouteflika».

Djamel Ould Abbès paraissait particulièrement serein sur son avenir citant à plusieurs reprises le président de la République, non sans asséner que  « personne ne peut nous perturber ! »

«Le garant du respect de la Constitution et des lois, c’est le président et il n’acceptera jamais que quelqu’un les viole. C’est indiscutable», appuie Djamel Ould Abbès, décochant des fléchettes en direction de Abada, Belayat, Kara et compagnie, coupables d’après lui, d’avoir «porté atteinte aux symboles de l’Etat» (…) «et  qui osent demander des comptes».



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