Salah Goudjil, président par intérim du Conseil de laNation, a présidé dimanche latraditionnelle cérémonie protocolaire de clôture de la session parlementaire,une occasion pour lui de prononcer une allocution, dans lequel il revisite les années 90 etrappeler certaines vérités en ces temps des d’agissements révisionnistes de ceux qui se définissentcomme des « novembristes-badissistes »
Parlant de l’ex-Fis sans le nommer, et qui se cacheactuellement derrière l’association Rachad pour tenter de revenir sur scèneavec un nouveau visage, il rappelle que ce parti , quand il avait remporté les électionsmunicipales en 90, « il avait changé la devise de la République + par lepeuple et pour le peuple » en la remplaçant par +Dawla islamiya+ »
Ses militants, ajoute t-il « ont vandalisé les tombesdes chouhadas et pour nous tout ce qui touche à la Révolution aux constantes dupays, nous ne l’accepterons jamais » insiste ce compagnon de Si MostefaBen Boulaid, un des « Six historiques » qui ont déclenche la Révolution du 1er Novembre.
Evoquant la récente restitution des crânes des résistants de la révolutionqu’il qualifie « d’acte fort »dans le cadre du devoir de mémoire", ajoutant que "cette restitution est une étape dans la reconnaissance de la France des crimes coloniaux"
Et Salah Goudjil du coup, de dénoncer « certaines partiesfrançaises nostalgiques qui parasitentla construction d’une relation normale d’Etat à Etat entre l’Algérie et la France »
Au sujet de la présidentielle du 12 décembre 2019, le président du Conseil de lanation, souligne le fait qu’elle soit une "première" ce sens que « c’estpour la première fois que les vaincus ont félicité le vainqueur »,ajoutant que cette élection "a permis au pays d’échapper au chaos."»
Au sujet de la situation économique, l'orateur se félicite de l’annoncedu président Tebboune d’écarter catégoriquement le recours au FMI, qui représente, selon " unretour au colonialisme", mais dans le même temps il appelle les autorités à « préparerl’alternative »