Des hirakistes ont tenté dans plusieurs villes à travers le pays, de reprendre les marches ce vendredi, et ce, malgré les appels des animateurs et organisations proches du mouvement populaire à surseoir à cette reprise des manifestations en raison des risques de propagation du coronavirus.
A Tizi Ouzou, des centaines de manifestants sortis dans les rues de la ville, en début d'après-midi, pour marcher, ont été bloqués en plusieurs endroits, par un important dispositif policier déployé dès la matinée.
L'empêchement de la manifestation a été suivi d’arrestations parmi les marcheurs, alors qu'un groupe de jeunes hirakistes a réussi à contourner le dispositif en allant se regrouper brièvement au niveau de la placette de l'olivier, lieu de la fin des marches du mouvement populaire depuis le 22 février 2019.
Dans la ville de Béjaia, la marche, entamée en dépit d'un impressionnant dispositif policier, a viré à l'émeute.
Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Plusieurs arrestations ont été opérées parmi les hirakistes.
A Annaba, un rassemblement de plusieurs dizaines de personnes a été interrompu par les forces de l'ordre qui ont opéré des arrestations.
Béjaia
Tizi Ouzou