Lesraffineries de la côte Est américaine ont importé 156 000 barils par jour depétrole algérien en octobre 2016, soit le deuxième plus haut niveau mensueljamais enregistré depuis 2007, selon le HuffPost, citant l’agence Reuters.
Lesexportations de l'Algérie vers la même destination ont atteint 7 825 barils parjour en novembre et 109 765 b / j en décembre 2016, selon cette agence quisouligne que les raffineurs américains de la côte Est profitent du"pétrole bon marché" mis à leur disposition.
Ce regaind'intérêt pour le pétrole algérien, indique Reuters, s'explique par"l’accélération des exportations algériennes emboîtant le pas aux autresproducteurs africains de l'OPEP, notamment la Libye et le Nigéria qui ontinondé le marché".
Cettehausse des importations du brut algérien, explique encore la même source, estdue, aussi, à la baisse des prix du pétrole algérien en comparaison avec lebrut américain notamment après le gel des extractions du schiste.
Le moisd'octobre, explique-t-on encore, donne une image plus claire de la façon dontles approvisionnements de la côte Est des États-Unis se sont faits : le totaldes importations étrangères dans la région a atteint 1,07 million de bpj. Soit le plus élevé en 59 mois alors que le brut intérieur a baissé à 129 500 bpj,en 46 mois.
Ce graphene connaîtra pas de changement significatif, selon les raffineurs approchés parReuters. "C'estvraiment concurrentiel, et je ne pense pas que les achats vont s'arrêter àcourt terme", a déclaré un négociant américain, cité par l'Agencebritannique.
Selon unesource de Sonatrach citée par Reuters, les exportations algériennes du pétrolebrut ont atteint des sommets records en octobre.
Lesprincipaux acheteurs des exportations algériennes en octobre octobre étaientPhiladelphia Energy Solutions et Monroe Energy, suivis par Phillips 66, selondes données de l’EIA. Les achats ont continué en novembre et décembre, avecrespectivement 7,825 bpj et 109,765 bpj exportés vers la côte est, préciseReuters.