Le gouvernement a rompu son silence, lundi, au sujet de l'annonce de l'adoption par le parlement européen d’une "résolution d’urgence" sur la situation politique en Algérie exprimant son refus de toute "interférence dans ses affaires intérieures".

En effet, le Porte-parole du gouvernement, ministre de la Culture par intérim, Hassen Rabehi a déclaré qu'"il est admis dans l’esprit de l’Union européenne (UE) ainsi que de tous nos partenaires étrangers que l’Algérie s’attache au principe de la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, tout comme elle n’admet pas, en tant qu’institutions et peuple à ce qu’il puisse avoir une interférence dans ses affaires intérieures".

Rabehi n'a pas manqué de souligner que "l’UE et l’Algérie, de par le nombre d’accords qui ont été signés ainsi en considération des interactions fructueuses qu’il y a eu jusqu’à présent, renforcent la confiance en l’avenir de ces relations, auxquelles les deux parties accordent une importance stratégique".