Plus de mille Hadjis algériens, ayant déjà accompli le rituel pendant les cinq dernières années, doivent s’acquitter d’un supplément de 500 Euros (soit 2.000 Rials), suite à une récente décision prise par les autorités saoudiennes.
« S'agissant de la nouvelle taxe de 2.000 rials (l'équivalent de 500 euros), au titre du visa d'entrée sur son territoire, pour les personnes ayant accompli le Hadj au cours des 5 dernières années, l'Arabie Saoudite est libre et souveraine dans ses décisions », a déclaré mardi le ministre des Affaires religieuses Mohamed Aissa en réaction à la décision saoudienne.
Il ajouté, à ce propos, que la Commission de préparation du Hadj 2017 s'est réunie sous la présidence de la tutelle et avait pris toutes les mesures nécessaires pour l'identification des hadjis (plus de mille) tenus de s'acquitter de cette taxe supplémentaire.
Le ministre a indiqué également qu'une demande dans ce sens a été adressée aux services du Premier ministre en vue d'approuver "le transfert de ces montants vers l'Arabie saoudite".
Concernant l’instauration du visa électronique, à l’occasion de la prochaine saison du Hadj, Mohamed Aissa a exprimé la disponibilité de l'Algérie à coopérer avec l'Arabie saoudite.
"Près de 1.200 000 Algériens ont participé au tirage au sort de cette saison, dont 90% l'ont fait via Internet", a ajouté le ministre.
Pour ce qui est de la rencontre qui l'a réuni avec les membres de la mission du Hadj avant le premier vol vers les Lieux-saints de l'islam, prévu le 6 août en cours, le ministre a précisé que cette rencontre de coordination s'inscrivait dans le cadre "des efforts déployés en vue de mener à bien la saison du Hadj 2017 et permettre aux membres de la mission algérienne de s'acquitter de leurs missions dans les meilleures conditions".