La grève des magistrats entreaujourd’hui dans son dixième jour pendant lesquels l’appareil judiciaire était quasiment paralysé, conséquence du suivi massif du mouvement.
Devant une telle impasse, quisuscite bien des inquiétudes chez les autorités soucieuses de la présidentielledu 12 décembre dans laquelle les magistrats vont jouer un rôle majeur, leConseil national des Droits de l’Homme tente une médiation.
Son tout nouveau président, Bouzid Lazhari, a révéléune initiative dans ce sens, indiquant sur les ondes de la radio nationale qu’ilavait reçu le président de syndicat des magistrats, accompagnés de sescollaborateurs.
Une rencontre durant laquelle leConseil a écouté leurs « préoccupations » selon Bouzidi Lazhar qui indique quele ministre de la justice « s’est félicité de cette initiative ».
Bouzidi Lazhar estime parailleurs que la grève des magistrats tombe mal vu « le contexte politiqueparticulier que vit actuellement le pays, à la veille d’une importante échéance politique ».