Même s’il n’est plus numéro un duMSP, Abderazak Makri veut rester sous la lumière médiatique, à travers sa page Facebookdans laquelle il fait partager régulièrement ses analyses.
L’objet de sa dernièreintervention postée mardi est la question de la fraude électorale, suite à lasortie d’Abdelwahab Derbal, le président de la HIISE, lequel s’est répandu en promessesde "transparence" des élections et en critiques contre les partispolitiques.
Tout en restant très policé dansses propos en donnant respectueusement du « Professeur » à Derbal, islamisteBCBG, comme lui, Makri lui explique indirectement qu’il n’est qu’un jouet entreles mains de ceux qui l’ont mis à la tête de cette instance, « malgré sesbonne intentions ».
« Le pouvoir n’a pas la volontéd’arrêter la fraude électorale, même si la HIISE a promis d’améliorer sonaction en vue de d’assurer la défense et la protection des voix des algériens »,écrit l’ex number one du MSP.
Makri crédite en effet le président de laHIISE de « fournir un grand effort » et l’en remercie, mais pour lui « lesexpériences dans les pays où la démocratie est consacrée ont montré que (larégularité et la transparence des élections) ne passe pas par cette voie »
Bille en tête, MAkri estime que« l’arrêt de la fraude électorale est d’abord lié à une décision politiquede ceux qui ont placé Derbal à la tête de la HIISE et eux ne veulent pas de l’arrêtde la fraude, car ils savent très bien que la fin de la fraude signifie ladéfaite pour leur vitrine politique, et signifie aussi le retour aux urnes des millionsde citoyens qui désirent un changement politique salvateur dans le pays »
Abderazak Makri, ajoute que « ceuxqui ont la décision entre les mains utilisent la HIISE pour divertir lesalgériens et surtout pour offrir une vitrine pour ne pas déranger l’hypocrisiedes pays occidentaux qui soutiennent le régime. »
Parlant de Derbal, Makri exprimedes doutes sur « ses intentions louables » et craint que « lafraude soit portée à son crédit, malgré son innocence et sa bonne foi. »
Enfin Makri reproche tout de mêmeà Derbal de s’être attaqué aux partispolitiques, lors de sa conférence de presse lundi, les accusant en substance d’avoir « renoncé à exercer leur responsabilité dans la surveillance des urnes le jour du vote et se contenter de critiquerl’Administration.»