La banque française Natixis, Implantée depuis 20 ans en Algérie se lance dans le marché de détailavec Banxy, une application gratuite proposant une offre de services bancairesà bas coûts s'appuyant sur la technologie de Fidor, la startup allemanderachetée par le groupe BPCE, sa maison-mère, rapporte le journal LaTribune.
Présente depuis 1998 dans le pays,où elle fut la première banque française à s'implanter, Natixis y emploie plusde 800 personnes et servait jusqu'à présent la clientèle d'entreprises (grandeset petites, professionnels), rappelle le journal spécialisé dans les questionséconomiques.
« Noussouhaitions depuis quelques années nous développer dans la banque de détail.Nous vivons des dépôts de nos clients et le "retail" permetd'équilibrer notre modèle purement corporate », explique Boris Joseph, ledirecteur général de Natixis Algérie à La Tribune. « Notre marque n'étant pas très visible et notre réseau de taillemodeste, avec 28 agences et centres d'affaires, nous avons décidé de basculervers la banque mobile. »
Gratuite,l'application Banxy, disponible sur iPhone et Android, permet d'ouvrir uncompte entièrement depuis son smartphone : les documents d'identification sontvérifiés au travers d'une vidéoconférence sécurisée par un conseiller clientèlede Natixis Algérie. Le compte n'est cependant activé qu'après vérification dudossier physique par la banque.
Banxypropose aussi le virement instantané par téléphone entre particuliers(uniquement entre clients de Natixis), le solde mis à jour en temps réel, lamodification du plafond de la carte en temps réel ou le blocage de celle-ci, etdes fonctions n'existant pas en Algérie comme le virement programmé, ainsi quel'historique de relevés de comptes sur six mois (payant chez les autresbanques). Son modèle de néobanque mobile lui permet d'afficher des tarifs plusbas que le marché :
« Nousnous distinguons de la concurrence par la carte gratuite et les retraitsgratuits hors réseau [facturés entre 30 et 200 dinars, soit 0,15 à 1,5 euroailleurs]. La commission de gestion de comptes est dans la moyenne du marché, à3.000 dinars par an [environ 18 euros] » nous détaille Julien Jolivet, ledirecteur de l'exploitation "retail" Natixis Algérie.
« Notre cible,ce sont les jeunes urbains connectés, les Millenials, très demandeurs de cetype de solutions qu'ils connaissent par les médias français. Nous espéronsaussi que cette innovation s'étende par effet de contagion à notre clientèlenaturelle d'entreprises pour leurs enfants, leur entourage. », poursuit Julien Jolivet dans sa réponse à la Tribune.