Moins dedeux mois après son intronisation à la tête de la FAF, Kheirdine Zetchi perd-ildéjà du souffle s’agissant de sa ‘’révolution’’ à réformer le football nationaldans ce qu’il a de plus déliquescent : les mentalités parmi certaines sphèresdirigeantes au niveau des clubs de l’élite ?
Une telle œuvrede salubrité publique suppose un Smig d’autorité au préalable.
Ce qui nesemble pas à priori, le cas, si l’on prenait en considération le nouveau feuilletonlié à la programmation des demi- finales de la Coupe d’Algérie.
Cetévénement grandement attendu par les foules, s’est trouvé ainsi trituré detoutes parts, tantôt au niveau de la programmation, tantôt à celui de la domiciliation.
Il estimportant de rappeler qu’au tout début, la Commission de la Coupe d’Algérieprésidée par Ali Malek, avait pris, en toute souveraineté, la décision de fixerau 19 et 20 mai, au stade du 5 juillet, les deux rencontres devant opposer leMCA à l’ESS et le CRB à l’USM Belabbes ; ceci après un premier décalage induitpar la tenue des législatives 2017.
Entretemps,des responsables de clubs concernés par ce rendez-vous et d’autres par lechampionnat, n’ont pas cessé de monter au créneau, chacun défendant des intérêtsétroits.
Réputés pourêtre les grosses gueules sur la scène footballistique, leurs différentesrevendications tendent à prendre en otage le football en cette fin de saison, soumettantde ce fait la nouvelle fédération et surtout son chairman à une véritable épreuvedu feu.
Avec cettenouvelle programmation au 20 et 24 juin, telles qu’issue de communiqué de l’instancede Dely Ibrahim, lundi dernier, Kheirdine Zetchi y laisse déjà des plumes.
D’autantplus qu’une telle date s’avère des plus saugrenues. Et c’est le technicienmarocain du CR Belouizdad, Badou Zaki, qui le relève, à juste titre, lui quisouligne l’incongruité et les difficultés d’ordre technique de faire jouer lesdeux rencontres, longtemps après la clôture de la compétition et à la fin dumois du Ramadhan.
En tout étatde cause, l’opinion sportive s’attendait à ce que la FAF émerge du lot en imposantson autorité.
Kheirdine Zetchi,qui semble s’être fourvoyé en coupant l’herbe sous les pieds de la presse, viasa circulaire d’interdiction des médias, sans son autorisation, à toutes lesstructure sous la coupe de la FAF, aura ainsi prêté le flanc aux offensives desapprentis sorciers, soucieux de leur seul intérêt clubard.
Pis, cettenouvelle programmation de la Coupe d’Algérie ne met point fin à l’imbroglio quiprend pied, mais l’accentue davantage. Et le plus ‘’beau’’ reste à venir !