C’est demain lundi que va se tenir au CNT de Sidi Moussa (Alger) l’Assemblée générale ordinaire de la FAF avec deux points focaux : la lecture des bilans moral et financier et la mise en place de la commission d’organisation des futures élections.
Ceci pour l’officiel. Côté coulisses, les grandes manœuvres sont fortement attendues. A commencer par celles de la « vedette » du moment, en l’occurrence le président sortant Mohamed Raouraoua. Ce dernier entretient savamment le suspense autour de sa candidature.
Selon toute logique et après le constat d’échec flagrant de sa politique, dont le pic a été atteint avec le bide de l’EN à la CAN 2017 et les différentes réactions toutes en ire aussi bien de la part de l’opinion que des pouvoirs publics,
Raouraoua aurait dû opter pour la grande porte en se démettant. Il n’en fut rien et l’homme rompu aux pratiques du système a tablé sur une retombée des effets de l’onde de choc pour louvoyer, spéculant sur quelque indulgence venue d’en haut lieu et le soutien, jamais démenti d’une large smala constituée par une Assemblée générale plus proche des intérêts étroits des membres qui la composent que celui du football national.
Des sources bien au fait des pratiques en vogue au sein de l’AG nous ont fait part que des motions de soutien à Raouraoua étaient déjà fin prêtes et seront déclinées lors de l’AGO de ce lundi. Pour leurs promoteurs, Mohamed Raouraoua reste l’homme de la situation. Ils disposent pour atteindre leur vœu de l’arme redoutable de la réglementation et du droit au vote.
Dans cette allégeance qui ne dit pas son nom, il reste pourtant cette inconnue : la décision finale d’un homme qui ne saurait entrevoir de reconduction si elle n’était cautionnée par les pouvoirs publics. Et c’est là une toute autre affaire.
En tout état de cause, cette AGO et quand bien même peut-elle s’apparenter à une simple formalité, s’annonce, à bien des égards, comme une AGO à risques pour le football national.