Pour ne pas renouveler les erreurs du passé de déclarations sans lendemain, la faisabilité du projet du gazoduc Nigeria Europe, ainsi que de l’attrait de l’investissement direct étranger (IDE) doivent tenir compte des nouvelles mutations mondiales car les lettres d’intention ne sont pas des contrats définitifs.
1.-Le secteur de l’Energie au Nigeria est marqué par le poids dominant de l’industrie pétrolière et gazière, procurant 75 % des recettes du budget national et 95 % des revenus d’exportation et les réserves prouvées de gaz naturel sont estimées à 5.300 milliards de mètres cubes gazeux. Les autorités nigériannes doivent éclairer définitivement leurs positions concernant le projet du gazoduc soit l’Algérie ou le Maroc, assistant à des déclarations contradictoires. Le gazoduc Maroc-Nigéria dont le cout est estimé par l’IRIS entre 25/30 milliards de dollars, entre 5 et 10 milliards de dollars de plus que celui passant par l’Algérie avec des avantages des canalisations existantes reliant l’Europe via Transmed via Italie et Medgaz via Espagne, dont la durée de réalisation entre 8/10 ans devrait mesurer environ 5 660 kilomètres de long. Il longerait la côte Ouest Africaine en traversant ainsi 14 pays : Nigéria, Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone, les trois Guinée, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc. Ce projet a été annoncé en Décembre 2016, lors de la visite d’État du souverain marocain au Nigéria.
En Mai 2017, des accords de coopération ont été signés à Rabat pour engager les deux parties à parrainer une étude de faisabilité (terminée en Juillet 2018) ainsi qu’une pré-étude des détails (FEED) réalisée au 1er trimestre 2019. Dans la phase de pré-études, il s’agit pour les États traversés et la CEDEAO de signer des accords relatifs à sa construction mais aussi de valider les volumes de gaz disponibles pour l’Europe et d’entamer les discussions avec les opérateurs du champ « Tortue » (ressources gazières) au large du Sénégal et de la Mauritanie (ces deux pays ont signé un accord en décembre 2018 afin d’exploiter en commun le champ gazier Tortue-Ahmeyim et approcher des clients européens. Ce projet a pour but de connecter les ressources gazières nigérianes à différents pays africains, existant déjà deux gazoducs dans la zone Afrique du Nord-Ouest, le «West African Gas Pipeline », qui relie le Nigéria au Ghana, en passant par le Bénin et le Togo, et le gazoduc Maghreb-Europe (également nommé « Pedro Duran Farell ») qui relie l’Algérie à l’Europe via l’Espagne (Cordoue) en passant par le Détroit de Gibraltar et le Maroc.
Concernant le gazoduc Nigeria Algérie de 4128 km, d’un coût estimé par la commission européenne qui est passé de 5 milliards de dollars au début de l’entente à 19/20 milliards de dollars pour une durée de réalisation minimum 5 années après le début du lancement, d'une capacité annuelle de trente milliards de mètres cubes devant partir de Warri au Nigeria pour aboutir à Hassi RMel, en passant par le Niger dont l’idée a germé dans les années 1980, l’accord d‘entente ayant été signé le 03 juillet 2009. Le 21 septembre 2021 le ministre nigérian de l’Énergie a déclaré dans une interview accordée à la chaîne de télévision CNBC Arabia en marge de la conférence Gastech que son pays a commencé à mettre en œuvre la construction d’un gazoduc pour transporter du gaz vers l’Algérie.
Rappelons qu’actuellement, les exportations de l’Algérie se font grâce au GNL qui permet une souplesse dans les approvisionnements des marchés régionaux pour 30% et par canalisation pour 70%. L’Algérie possède trois canalisations. Le TRANSMED, la plus grande canalisation d’un looping GO3 qui permet d’augmenter la capacité de 7 milliards de mètres cubes auxquels s’ajouteront aux 26,5 pour les GO1/GO2 permet une capacité de 33,5 milliards de mètres cubes gazeux. Il est d’une longueur de 550 km sur le territoire algérien et 370 km sur le territoire tunisien, vers l’Italie. Nous avons le MEDGAZ directement vers l’Espagne à partir de Beni Saf au départ d’une capacité de 8 milliards de mètres cubes gazeux qui après extension prévu courant 2021 la capacité sera portée à 10 milliards de mètres cubes gazeux. Nous avons le GME via le Maroc dont l’Algérie a décidé d'abandonner, dont le contrat s’étant achevé le 31 octobre 2021, d’une longueur de 1300 km, 520 km de tronçon marocain, la capacité initiale étant de 8,5 milliards de mètres cubes ayant été porté en 2005 à 13,5 de milliards de mètres cubes gazeux.
Ce projet est stratégique pour l’Algérie selon différents rapports du Ministère de l’Energie afin de pouvoir honorer ses engagements internationaux en matière d’exportation de gaz, les réserves de gaz traditionnel pour l’Algérie, pour une population dépassant 44 millions d’habitants ( pour le gaz de schiste troisième réservoir mondial 19.800 milliards de mètres cubes gazeux, selon un rapport US), mais pas pour demain pour différentes raisons techniques, financières et politiques, les banque internationales étant de plus en plus réticentes à financer ce genre de projets. Aussi, pour les équilibres financiers avec la forte consommation intérieure et le désinvestissement dans ce secteur quelle politique mener pour pouvoir exporter encore horizon 2030 où la consommation intérieure dépassera les exportations actuelles expliquant la décision récente du président de la république du 21 novembre 2021) d’axer sur les énergies renouvelables pour subvenir à la consommation intérieure où nous assistons à une décroissance de la production et des exportations en volume physique du pétrole/gaz traditionnel.
Les réserves de pétrole sont évaluées selon la déclaration du ministre algérien de l'Energie début 2020 à 10 milliards de barils et entre 2200 et 2500 milliards de mètres cubes gazeux pour le gaz traditionnel, la consommation intérieure dépassant les exportations actuelles horion 2030, expliquant d’ailleurs que l’Algérie profite peu des remontées exceptionnelles des prix en 2021 puisque selon le rapport de l'OPEP , la production est passée de plus de 1,2- 1,5 millions de barils/j entre 2007/2008 à environ 950.000 barils/, les exportations se situant à environ à 500.000 barils/j et pour le gaz les exportations étaient de 65 milliards de mètres cubes gazeux à seulement 40 dollars le MBTU en 2020, espérant 43/44 pour 2021, du fait de la forte la consommation intérieure, près de 40/50% de la production pour le pétrole et le gaz entre 2019/2020 et devant s'accélérer entre 2021/2030, laissant peu pour les exportations.
2.- Comme le démontre une importante étude de l’IRIS du 19 août 2021, le gazoduc reliant le Nigeria à l'Europe principal client qui doit se prononcer également sur ce projet, est l’objet d’enjeux géostratégiques importants pour la région. D’où l’importance d’avoir une vision économique supposant cinq conditions.
Premièrement, la
Deuxièmement, l’
Troisièmement, la sécurité et des accords avec certains pays, le projet traverse plusieurs zones alors instables et qui mettent en péril sa fiabilité avec les groupes de militants armés du Delta du Niger qui arrivent à déstabiliser la fourniture et l’approvisionnement en gaz, les conséquences d’une telle action, si elle se reproduit, pourraient être remettre en cause la rentabilité de ce projet. Il faudra impliquer les États traversés où il faudra négocier pour le droit de passage (paiement de royalties) donc évaluer les risques d'ordre économique, politique, juridique et sécuritaire.
Quatrièmement, pour la faisabilité du projet NIGAL la demande future sera déterminante, la production mondiale de gaz naturel s’étant élevée à 3 890 milliards de m3 (Gm3) en 2020 selon Cedigaz, soit 115 Gm3 de moins qu’en 2019 (- 2,9%), environ 22% du Mix énergétique et surtout la demande européenne où sa dépendance pourrait atteindre, , près de 70 % de la consommation totale d'énergie, soit 70 % pour le gaz naturel, 80 % pour le charbon et 90 % pour le pétrole, selon les estimations de la Commission européenne.
Cinquièmement, la concurrence internationale qui influe sur la rentabilité de ce projet. Les réserves avec de bas coûts, sont de 45.000 pour la Russie, 30.000 pour l’Iran et plus de 15.000 pour le Qatar sans compter l’entrée du Mozambique en Afrique (4500 de réserves). Ne pouvant contourner toute la corniche de l’Afrique, outre le coût élevé par rapport à ses concurrents, le fameux gazoduc Sibérie-Chine, le Qatar et l’Iran, proches de l’Asie, avec des contrats avantageux pour la Chine et l’Inde, le gazoduc Israël-Europe en activité vers 2025, les importants gisements de gaz en Méditerranée (20.000 milliards de mètres cubes gazeux) expliquant les tensions entre la Grèce et la Turquie. Et l’Algérie est concurrencée même en Afrique, avec l’entrée en Libye, réserves d’environ 2000 milliards de mètres cubes non exploitées, et les grands gisements au Mozambique (plus de 4.500 milliards de mètres cubes gazeux), sans compter le Nigeria avec ses GNL. Outre les USA, premier producteur mondial avec le pétrole/gaz de schiste, avec de grands terminaux, ayant déjà commencé à exporter vers l’Europe, nous avons la concurrence en provenance de la mer Caspienne dont gazoduc Trans Adriatic Pipeline (818 km ) concurrent direct de Transmed, qui achemine le gaz à partir de l’Azerbaïdjan qui traverse le nord de la Grèce, l’Albanie et la mer Adriatique avant de rallier, sur 8 km, la plage de Melendugno au sud-est de l’Italie, opérationnel pouvant transférer l’équivalent de 10 milliards de mètres cubes par an. Mais le plus grand concurrent de l’Algérie sera la Russie, avec des coûts bas où la capacité du South Stream de 63 milliards de mètres cubes gazeux, du North Stream1 de 55 et du North Stream2 de 55 milliards de mètres cubes gazeux, soit au total 173 milliards de mètres cubes gazeux en direction de l’Europe (Conférence/débats du Pr Abderrahmane Mebtoul, à l’invitation de la Fondation allemande Friedrich Ebert et de l’Union européenne 31 mars 2021). Le marché naturel de l'Algérie, en termes de rentabilité, étant l'Europe où la part de marché de l’Algérie face à de nombreux concurrents , en Europe est en baisse où selon le site « Usine Nouvelle », la Russie fournit 36% du gaz importé par l’Europe, la Norvège (23%), les autres fournisseurs de GNL (10%) et l’Algérie environ 8%.
3.-Évitons ces déclarations utopiques où avec toutes les contraintes budgétaires, le PLF 2022 prévoyant un déficit budgétaire supérieur à 30 milliards de dollars, et bureaucratiques que n’ont pas levé tous les codes d’investissement depuis l’indépendance politique. Si des projets hautement capitalistiques sont lancés en janvier 2022, ils ne seront rentables qu’entre 2027/2030 comme la pétrochimie, le fer de Gara Djebilet ou le phosphate de Tebessa, pour ces deux derniers projets nécessitant environ 15milliards de dollars, sans compter le projet du port de Cherchell environ 5/6 milliards de dollars et le projet NIGAL gazoduc Nigeria/ Algérie selon une étude européenne de 2019 environ 20 milliards de dollars. C’est dans ce contexte que le gouvernement prévoit un nouveau code d'investissement en Algérie, après tant d'autres qui ont eu peu d'impact sur la production et exportation hors hydrocarbures, ayant peu attiré les investisseurs étrangers, excepté par le passé, dans le segment des hydrocarbures, mais avec une chute depuis 2018.
Malgré le dérapage du dinar pour ne pas dire dévaluation de 5 dinars vers les années 1970/1973 de 80 dollars entre 2000/2004 et actuellement entre 137/138 dinars un dollar cela n’a pas permis de dynamiser les exportations hors hydrocarbures où plus de 97% avec les dérivées des entrées en devises proviennent des hydrocarbures, le rapport Sonatrach 2020 donnant 2 milliards de dollars pour les dérivées et pour 2021 le montant est plus important et sur les 4 à 5 milliards de dollars hors hydrocarbures prévus ne laissant aux autres rubriques, moins de 2 milliards de dollars pour fin 2021 et donc avec les dérivées 98% des entrées en devises de l’Algérie provienne des hydrocarbures. En plus pour une appréciation objective, doit être tenu compte , pas seulement de la valeur, certaines produits comme les engrais et d’autres ayant vu leurs prix augmenter au niveau du marché international entre 30/50% mais du volume , les volumes ( en kg ou en tonnes) des produits exportés, la seule référence pour voir s’il y a eu réellement augmentation des exportations et performances des entreprises algériennes.
Et pour la balance devises nette pour l’Algérie, il y a lieu de soustraire les matières premières importées en devises les subventions comme le prix de cession du gaz pour certaines unités exportatrices à un prix largement inférieur à l’international, et des exonérations fiscales. Comment dès lors vouloir attirer les investisseurs, outre le dérapage prévu du dinar dans le PLF2022 où le taux de change du dinar par rapport au dollar américain, en moyenne annuelle, devrait évoluer à 149,3 dinars pour un dollar en 2022, à 156,8 dinars pour un dollar en 2023 et 164,6 dinars pour un dollar en 2024.avec un écart de plus de 50% sur le marché parallèle , aucun pays de par le monde ne prévoit une dévaluation de sa monnaie sur deux ou trois ans) qui a pour finalité d’encourager les activités spéculatives, selon le premier ministre environ de 2 500 projets d’investissement sont en attente de l’aval du Conseil national de l’investissement (CNI). Mais, il faudrait comptabiliser d’autres projets qui ne passent pas par le conseil national d’investissement à l’ ANDI. l’ANSEJ, e CNAC, ANGEM, organe sous différentes tutelles ministérielles alors qu’ils ont le même objectif, densifier le tissu économique. Cela n’est pas propre à l’investissement puisque pour les énergies renouvelables, nous avons le ministère de l’Energie à travers Sonelgaz et Sonatrach, un commissariat aux énergies renouvelables en plus d’un ministère de la transition énergétique, un Ministère de l’environnent, en plus de l’aménagement du territoire rattaché au Ministère de l’intérieur , alors que la Loi prévoit que seul le Conseil national de l’Energie est habilité à tracer la politique énergétique qui relève de la sécurité nationale. En ces moments de crise nous assistons une multitude de ministères qui se télescopent qui ne favorisent pas une politique cohérente et la coordination , sans compter les multitudes d’institutions annexes budgétivores, le mythe du bureaucrate étant de croire que le juridisme , des commissions et séminaires sont la solution alors qu’ils ‘agit de s’attaquer au fonctionnement t de la société. Résultante de la restriction drastique des importations afin de préserver les réserves de change, en plus du scénario interminable des importations de voitures qui ne voit pas le jour, des augmentations de prix des voitures d’occasion de 100% , avec le risque d’accidents du fait de la pénurie de pièces détachées, de certains médicaments et biens d’autres produits accélérant le processus inflationniste ( déséquilibre offre/demande) , la majorité de l’appareil de production fonctionne e à peine à 50% de ses capacités.
C’est une loi universelle, cette pénurie permet l’extension de la sphère informelle que l’on ne combat pas avec des mesures bureaucratiques, pénurie pour les biens durables facilement stockables ayant permis à certains commerçants de devenir du jour au lendemain des milliardaires. Et si ces 2500 projets sont calqués sur la structure économique actuelle où 85% des matières premières sont importées en devises, entreprises publiques et privées en plus de l’importation des équipements en devises, avaient été réalisés, le scénario le plus probable aurait été l’épuisement des réserves de change fin 2021,qui sont passées de 194 milliards de dollars au 01 janvier 2014 à 48 fin 2020 et 44 fin mai 2021. Qu’en sera-t-il fin 2021/2022 en cas de relance de bon nombre de projets actuellement gelées sans attirer les IDE ou un partenariat gagnant/gagnant, car la planche à billets ( émission monétaire) ne concerne que les dinars alors que l’Algérie a besoin de devises L’attrait de l’investissement à forte valeur ajouté ne saurait résulter de lois mais d'une réelle volonté politique allant vers de profondes réformes, une stabilité du cadre juridique et monétaire permettant la visibilité et que les pays qui attirent le plus les IDE n’ont pas de codes d’investissement, mais une bonne gouvernance. Mon expérience et mes contacts internationaux aux plus hauts niveaux, montrent que le temps est terminé des relations personnalisées entre chefs d’Etat ou de ministres à ministres où dominent les réseaux décentralisés et que tout investisseur est attiré par le profit qu’il soit américain, chinois, russe, turc ou européen. C’est par la méconnaissance des nouvelles règles qui régissent le commerce international qui explique les litiges internationaux avec des pertes se chiffrant en dizaines de millions de dollars.
En conclusion, fortement dépendante des hydrocarbures, et avant tout un pays gazier qui lui procure avec les dérivées plus de 33% de ses recettes en devises, l'Algérie devra donc être attentive aux mutations gazières mondiales ( voir analyse développée par Pr A. Mebtoul dans la revue internationale gaz d’aujourd’hui Paris 2015 sur les mutations mondiales du marché gazier ). La part du GNL représentant en 2020 plus de 40 % de ce commerce mondial contre 23 % à la fin des années 1990, n’est pas un marché mondial mais un marché segmenté par zones géographiques alors que le marché pétrolier est homogène, du fait de la prépondérance des canalisations, étant impossible qu’il réponde aux mêmes critères. Pour arriver un jour à un marché du gaz qui réponde aux normes boursières du pétrole (cotation journalière), il faudrait que la part du GNL passe à plus de 80%. D’ici là, car les investissements sont très lourds, tout dépendra de l’évolution entre 202122030/2040, de la demande en GNL qui sera fonction du nouveau modèle consommation énergétique mondial qui s’oriente vers la transition numérique et énergétique avec un accroissement de la part du renouvelable, de l’efficacité énergétique et entre 2030/2040 de l'hydrogène qui déclassera une grande part de l’énergie transitionnelle. Le monde s'oriente en 2021/2030, inéluctablement, vers un nouveau modèle de consommation énergétique fondé sur la transition énergétique. L'énergie, autant que l’eau, est au cœur de la souveraineté des États et de leurs politiques de sécurité. Les nouvelles dynamiques économiques modifieront les rapports de force à l'échelle mondiale et affectent également les recompositions politiques à l'intérieur des États comme à l'échelle des espaces régionaux’. La stratégie gazière mondiale et notamment en Méditerranée principal ,marché de l’Algérie, la concurrence est acerbe, ne devant jamais oublier que dans la pratique des affaires et des relations internationales n’existent pas de sentiments mais, que des intérêts, chaque pays défendant ses intérêts propres.
Professeur des universités, expert international, membre de plusieurs organisations internationales et de nombreuses contributions sur les mutations énergétiques mondiales. Pr Abderrahmane Mebtoul a présidé, au nom de l’Algérie, la commission transition énergétique de la société civile de la méditerranée orientale + Allemagne 2019/2020 et a donné une conférence en juin 2019, à Marseille France, sur la place de l’Algérie dans le cadre de la stabilité de la région euro-méditerranéenne et africaine en présence, du président français, des ministres des affaires étrangères , dont l’Algérie , des organisations internationales, FMI, Banque mondiale, BIRD, Union européenne.